Sa Majesté le Roi Mohammed VI a appelé dans ce discours à la réalisation d'une étude permettant de «mesurer la valeur globale du Maroc entre 1999 et fin 2013». La tâche a été confiée au Conseil économique, social et environnemental, en collaboration avec Bank Al-Maghrib et les institutions nationales concernées, et en coordination avec les institutions internationales spécialisées. Pour le Souverain, «l'objet de cette étude n'est pas seulement de faire ressortir la valeur du capital immatériel du Maroc, mais également et surtout de souligner la nécessité de retenir ce capital comme critère fondamental dans l'élaboration des politiques publiques, et ce, afin que tous les Marocains puissent bénéficier des richesses de leur pays». L'intérêt du Maroc pour sa richesse immatérielle n'est pas fortuit. Sa Majesté le Roi avait expliqué dans ce sens que le capital immatériel s'affirme, désormais, comme l'un des paramètres les plus récents qui ont été retenus au niveau international pour mesurer la valeur globale des Etats et des entreprises, d'autant que ce critère, a souligné Sa Majesté le Roi, permet d'intégrer dans le mode de calcul les atouts qui n'ont pas été pris en compte dans les approches financières classiques. A noter que le CESE et BAM ont mis en place des structures chargées de l'encadrement et du suivi de l'étude.