Suite aux déclarations parues dans la presse, relatives au mouvement social en cours au sein de Onhym, l'office estime utile d'apporter au public les informations et clarifications qui suivent. L'office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) est un établissement public en cours de constitution, par la fusion du Bureau de Recherches de participations minières BRPM et de l'ONAREP. Un communiqué de l'Office souligne que depuis plusieurs années, au BRPM comme à l'ONAREP, une stratégie d'ensemble a été mise en œuvre visant la mise à niveau des deux organismes et la préparation de leur fusion. Cette mise à niveau a été opérée dans les domaines scientifique et techniquer, mais également en matière de gestion des ressources humaines. Dans ce cadre, le développement du dialogue social a été fixé comme objectif important et concrètement mis en application, via ces séries de réunions qui se tiennent avec régularité. C'est ainsi, qu'après avoir reçu les représentants du personnel et écouté leur revendication qui concerne l'augmentation des salaires des agents de maîtrise, ouvriers et employés, suite à l'augmentation des salaires accordée aux ingénieurs et cadres et concrétisé en fin mars dernier, la direction de l'ONHYM a adressé aux autorités de tutelle, en mai dernier, une lettre proposant une mesure de revalorisation de salaires. Dans ces deux établissements, toute augmentation de salaire est accordée par le département ministériel des Finances. La direction générale de l'Onhym a, immédiatement après, engagé les négociations avec le ministère de la Privatisation et des Finances, en vue de faire aboutir cette requête dans les meilleurs conditions. Ces démarches ont été portées à la connaissance des représentants du personnel lors d'une réunion tenue avec la direction générale et à la connaissance de chaque agent, par note interne affichée et par message adressé à tous les postes connectés à la messagerie interne. Malgré cela, les mouvements de grèves se sont poursuivis. Soucieuse de faire progresser ce dossier, lors d'une réunion de travail en juin avec le Premier ministre et en présence du ministre de l'Energie et des mines, la direction générale de l'Onhym a évoqué cette question et le Premier ministre l'a assurée de l'examiner positivement et de l'étudier avec les départements ministériels concernés,. Cela a été porté à la connaissance des syndicats. Toutefois, un blocage est apparu en fin de réunion au sujet de la coupure des journées de grève et les organisations syndicales ont maintenu le mot d'ordre de grève lancé pour la semaine. Ce mouvement de grève, déclenché immédiatement après la formulation de la demande d'augementation de salaires, sans donner le moindre délai de réponse à la direction de l'Onhym et qui s'est poursuivi sur le mode de l'escalade, sans considération pour les démarches accomplies, amène à se poser des questions quant à la motivation réelle, en arrière plan de la revendication annoncée : une surenchère électoraliste dans la perspective de la mise en place de nouveaux bureaux syndicaux à l'Onhym après la fusion définitive entre le Brpm et l'Onarep. Par ailleurs, après le dernier round de dialogue social conduit par le premier ministre avec les centrales syndicales, fin juin et début juillet, celui-ci leur a confirmé sa disposition à examiner favorablement cette requête. Malgré cela, les quatre syndicats poursuivent leur grève en annonçant cinq jours supplémentaires d'arrêt de travail à compter du 7 juillet. La direction générale, quant à elle, a fait savoir au personnel qu'elle demeurait à tout moment disponible pour chercher le règlement de ce dossier.