La 1ère édition du Festival international du film de Salé sera initiée du 7 au 11 septembre, par l'Association Bouregreg. Placée sous le thème "Ecrans de femmes", la première édition du Festival international du film de Salé s'articulera autour du regard croisé des réalisatrices et réalisateurs sur les conditions de la femme dans le monde. Intervenant lors d'une conférence de presse, le directeur du festival, Nourredine Chemaou, a mis l'accent sur l'évolution remarquable du mouvement culturel marocain lors des dernières décennies. Une évolution qui est en faveur d'un foisonnement d'associations de développement social et culturel. M. Chemaou a relevé que le Festival du film de Salé, fera partie d'une série de manifestations cinématographiques importantes au Maroc. Parmi ces manifestations, figurent le Festival du cinéma africain de Khouribga, le Festival du cinéma méditerranéen de Tétouan ou encore le Festival international du film de Marrakech. Ce festival a aussi pour objectif de contribuer "à ouvrir la ville, faire découvrir sa culture et à transmettre les valeurs d'échange et de tolérance". Mohamed Nejjar, président du Club 7-ème Art de l'Association, souligne qu'il s"agit d'un saut qualitatif", faisant savoir que le festival présentera en compétition les meilleures productions récentes de réalisatrices et de réalisateurs venus du monde entier, dans la catégorie du long métrage, qui seront en lice pour quatre prix officiels, dont le Cierge d'Or de Salé, le Prix Spécial du jury et ceux des meilleures interprétations masculines et féminines. D'importantes activités culturelles représentant des modes d'expression slaouis et marocains sont aussi prévues. Le public aura l'occasion d'assister à des expositions de livres et de peinture, un défilé du caftan marocain, des visites de sites historiques. Une table ronde sur le thème "Femmes et cinéma " sera également attendue. Sans oublier une série d'hommage qui sera consacrée à trois figures marquantes du cinéma national et international: Habiba Madkouri (Maroc), Fatine Hamama (Egypte) et Agnès Varda (France).