Un énorme chantier. Voilà ce qu'est le Maroc d'aujourd'hui. En effet, avec une machine de développement mise en route depuis l'intronisation de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, les projets infrastructurels façonnent le pays pour lui donner, à terme, un nouveau visage. Un visage que les Marocains ont tant espéré voir. Aujourd'hui, ils en ont eu pour leurs attentes. Jamais le Maroc n'aura autant bougé, avancé et investi. Une dynamique qui a changé du tout au tout le quotidien des Marocains. Qui plus est, ce changement s'est opéré sur tous les aspects touchant les volets politique, institutionnel, social, économique mais surtout infrastructurel. Ainsi, chemins de fer, ports, aéroports, tourisme, transport, … tout y passe, boostés par des stratégies sectorielles et une dynamique de développement sans précédent. Infrastructures ferroviaires : Le TGV arrive Le développement des infrastructures ferroviaires a été très palpable depuis l'intronisation de Sa Majesté. Un développement qui s'est notamment matérialisé par la signature d'un premier contrat-programme 2005-2009 entre l'Etat et l'Office national des chemins de fer (ONCF). Dans ce cadre, le Maroc a vu l'aménagement d'une quarantaine de gares, la mise en service de nouvelles liaisons Taourirt-Nador et gare de Tanger Ville-Port Tanger Med, ainsi que l'achèvement du doublement de la voie Meknès-Fès et du projet de modernisation de la ligne Tanger-Rabat. Un succès qui a donné l'impulsion à la signature de nouveaux contrats-programmes en février 2010, pour le lancement d'une première ligne TGV au Maroc. Ainsi, dès décembre 2015, la mise en service commerciale de cette ligne reliant Tanger à Casablanca sera effective. Pour ce faire, les contrats-programmes pour la période 2010-2015 portent sur un investissement total de 33 milliards de dirhams. 20 milliards de dirhams seront consacrés au projet de ligne TGV Tanger-Casablanca et les 13 milliards restants seront affectés à la réalisation d'un programme de modernisation et de mise à niveau du réseau ferroviaire actuel. A noter que la mise en œuvre de ce schéma, qui contribuera à la création de postes d'emploi, permettra à terme le transport de 133 millions de voyageurs au lieu de 53 millions actuellement. Mais également, la réduction du temps de parcours, le renforcement de la sécurité de la circulation et la promotion de la dynamique du développement durable en termes de protection de l'environnement et de lutte contre le réchauffement climatique. Un projet grandiose qui contribuera, inéluctablement, à l'amélioration de la compétitivité de l'économie nationale et au développement économique et social du pays. Transport maritime : Six projets pour 2030 Pour sa part, le transport maritime n'est pas en reste. Ce dernier joue un rôle crucial dans l'ouverture du pays au reste du monde, notamment en matière d'échanges commerciaux dont il représente 98% des opérations. Ainsi, conscient de cette donne importante, le Maroc a entrepris de grandes réalisations telles que la construction du titanesque port Tanger Med et la réalisation du complexe portuaire Nador West Med. Cependant, il devenait évident que le Maroc avait besoin d'une réelle stratégie portuaire nationale pour poursuivre cette dynamique. C'est ainsi que fut lancé le plan directeur 2010-2030 pour un investissement total de 5,4 milliards d'euros. Une stratégie portuaire ambitieuse qui porte sur la mise en place de six pôles portuaires : le pôle de l'Oriental, tourné vers l'Europe et la Méditerranée, et notamment le Maghreb, le pôle du Nord-Ouest (qui inclut Tanger), et celui de Kénitra-Casablanca qui regroupe notamment les deux ports de Mohammedia et de Casablanca. La stratégie définit également le pôle Abda-Doukkala (avec Jorf Lasfar et Safi), le pôle du Souss-Tensift, avec le complexe portuaire d'Agadir, et le pôle des ports du Sud, regroupant trois unités : Tan Tan, Laâyoune et Dakhla. Autant de projets qui ont émergé de cette vision, et autant d'ambitions qui consolideront la mutation en cours du système portuaire du Maroc et consacreront l'ancrage du Royaume parmi les grandes nations portuaires du 21ème siècle. Trafic aérien : L'Open Sky, une opportunité… Depuis l'intronisation de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, l'aérien a connu des avancées majeures et incontournables. Aussi, l'entrée en vigueur en 2006 de l'accord du ciel ouvert (Open Sky) en est le meilleur exemple. Cette révolution sectorielle a consacré la libéralisation du transport aérien avec l'Union européenne et a permis d'améliorer les liaisons aériennes du Royaume et d'accroître le flux du trafic international. Aussi, pour mieux accompagner cette évolution, d'importants projets d'extension et de mise à niveau d'infrastructures aéroportuaires ont été réalisés par l'Office national des aéroports (ONDA) dont, notamment, l'extension et la mise à niveau des aéroports de Casablanca, de Marrakech, de Tanger, d'Oujda, d'Al-Hoceima, d'Essaouira et de Dakhla, ainsi que l'extension et le réaménagement du Terminal 1 de l'aéroport de Rabat-Salé. Par ailleurs, de nouveaux projets ont été lancés dont, en particulier, le réaménagement du Terminal 1 de l'aéroport de Casablanca, la réalisation du Terminal 3 de l'aéroport de Marrakech, ainsi que l'extension des installations dans le terminal de l'aéroport de Fès. Que d'acquis qui restent toutefois dépendants du respect exact des deadlines de livraison et de l'engagement de tous les opérateurs du secteur. Tourisme : Grosse mise sur l'investissement S'agissant du tourisme, des avancées majeures ont été enregistrées depuis l'intronisation de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Des stations balnéaires sont programmées ici et là partout sur les côtes méditerranéennes et atlantiques. Une dynamique qui vise à rééquilibrer l'offre au profit du balnéaire dans l'optique de construire une offre balnéaire marocaine compétitive au niveau international. Dans le même sillage, grâce à la pertinence de la Stratégie royale, le Maroc jouit d'une grande crédibilité vis-à-vis des institutions financières internationales. En effet, le pays bénéficie d'une enveloppe d'investissement importante via la création, le 24 novembre 2011, de Wessal Capital, l'Autorité marocaine de l'investissement touristique. Une structure financière innovante qui permettra de valoriser les potentialités du secteur. Deux projets majeurs commencent déjà à prendre forme en la matière. Le premier est le «Wessal Casablanca-Port», qui consiste en la reconversion d'une partie de l'ancien port de Casablanca, permettant la création d'un nouveau centre urbain. Marina, complexe résidentiel, centre d'affaires, centres commerciaux, espaces de loisirs, hôtels et musée, tout est prévu en vue de consolider davantage le positionnement et l'attractivité de la capitale économique. Dans le même sillage, le projet «Wessal Bouregreg» à Rabat prévoit la création de nouvelles infrastructures culturelles, des espaces ludiques, des espaces publics et des espaces verts, avec des programmes résidentiels, tertiaires et hôteliers, en plus d'une marina.
Autoroutes, télécoms, tram et bien plus… Les projets infrastructurels et les gros chantiers font désormais partie du quotidien des Marocains. Des chantiers qui ont donné lieu à des réalisations titanesques offrant un nouveau visage au Maroc. Ainsi, avec la réalisation du programme de renforcement et d'extension du réseau autoroutier national actuellement en cours, il est prévu que celui-ci passe de 1.500 km en 2010 à 1.800 km en 2015 reliant l'ensemble des villes au profit de 400.000 habitants. Pareillement, un vaste réseau national de zones d'activités économiques a été déployé offrant au pays des plates formes industrielles intégrées, des zones franches, des agropoles, des clusters et autres espaces de floraison économique. Au même titre, le Maroc a opté pour un développement de ses infrastructures de télécommunications aux normes internationales. Ainsi, avec trois opérateurs globaux (fixe, mobile, Internet et data), le secteur des télécommunications au Maroc enregistre chaque année une activité intense et soutenue avec un taux de pénétration mobile de 132% au premier semestre 2014. S'agissant du transport urbain, le Maroc a fait le choix de la technologie propre pour décongestionner ses grandes villes. C'est ainsi que la capitale s'est dotée, depuis le 23 mai 2011, d'un tramway desservant Rabat et Salé. Peu de temps après c'est Casablanca qui donne le lancement, en date du 12 décembre 2012, de ses premières lignes de tram. Ainsi, c'est un Maroc nouveau qui se dessine sous le règne de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Un Maroc qui, à l'image des pays les plus développés, se donne les moyens de ses ambitions. Tant et si bien que les projets économiques y foisonnent. Malls, franchises, chaînes de restaurants, hôtels, resorts et autres, cartonnent dans un pays désormais prêt à accueillir toutes les expériences économiques.