Nous sommes à Khemisset, au douar Aït Charef, Caïdat Aït Mimoune, commune Aït Siberne, province de Khemisset. Le cadavre d'un jeune homme, âgé de trente-huit ans, a été découvert, la nuit du vendredi 27 septembre, dans une ferme qu'il gardait pour le compte de ses employeurs. Il semble qu'il ait été assassiné, puisque les éléments de la gendarmerie royale qui ont été dépêchés sur les lieux ont remarqué qu'il présentait une grave blessure au niveau de la tête, ainsi que des traces de coups et des blessures au niveau de son dos. Les éléments de la brigade de la scène de crime ont fait leur part de boulot en prenant des photos et en collectant des preuves. Pour les limiers, il faut élucider cette affaire de meurtre le plus vite possible! Suite aux instructions données par le procureur du Roi, le cadavre est évacué vers la morgue pour y être autopsié et une enquête est diligentée sur-le-champ. Qui a tué ce jeune homme ? Et pour quel mobile? Pour avoir des réponses susceptibles de les éclairer, les limiers commencent par la collecte des informations en interrogeant les habitants du douar. Les premiers éléments de réponses leur apprennent qu'un adolescent qui venait d'avoir 18 ans fréquentait souvent la victime. Où est-il ? Les recherches sont lancées et on ratisse large aux quatre coins du douar et des environs. Quelques jours plus tard, l'adolescent est arrêté dans une forêt. Conduit vers le siège de la gendarmerie royale de Khemisset et soumis aux interrogatoires, il crache le morceau. Cet adolescent a affirmé aux limiers avoir rendu visite, lui, un ami et la maîtresse de ce dernier à son ami, le gardien de la ferme. Ils ont bu quelques verres de vin rouge avant de partir, lui et son ami. Quant à la femme, elle est restée en compagnie du gardien. C'est la raison pour laquelle les deux hommes ont décidé de revenir sur leurs pas, décidés à laver cet affront. Alors qu'ils frappent à sa porte, le gardien de la ferme refuse de leur ouvrir. Furieux, ils défoncent la porte, se précipitent sur lui et lui assènent plusieurs coups de couteau. L'homme meurt sur le coup. Les deux hommes et la femme ont été arrêtés et traduits devant la Cour d'Appel de Salé.