ALM : Vous préparez le tournage de votre long métrage «Passion et colère», parlez-nous de ce film en quelques lignes… Mohamed Zineddaine : Je commence le tournage de mon long métrage à partir du 18 octobre 2011. «Passion et colère» parle d'une tragédie humaine qui met en œuvre la question de l'environnement, la littérature, le théâtre, la politique et surtout les sentiments. Pourquoi avoir choisi comme titre «Passion et colère»? Et quels sont les acteurs participants ? J'ai choisi le titre «Passion et colère» car sans passion il n'y a pas pas de colère et vice versa. Je peux dire que tous les films parlent de la passion et la colère. Et comme d'habitude, j'essaye dans mes films de faire participer des comédiens étrangers et marocains. Parmi lesquels je cite Mohamed Lotfy, Jalil Ben Abdellah, la comédienne italienne Gristina Serafini. Et parmi les Marocains, Mohamed El Bestaoui, Fatima Ezzahra Ben Nasser, Najat El Wafi, Omar Lotfy, Karim Doukkali, Hajjar Krikaa. Le long métrage «Passion et colère» sera tourné dans plusieurs villes, à savoir Kénitra, Sidi Yahya El Gharb, El Jadida, Tanger, Benslimane et Azemmour. Quel est le coût total de ce film ? Je peux dire que le film a nécessité un budget de 6.500.000 dirhams. Vous avez été absent de la scène depuis la réalisation de votre film «Tu te souviens Adil», pourquoi ? Le réalisateur doit consacrer plus de temps pour réaliser un bon travail. Il faut plus de temps pour la préparation, faire sa recherche et faire un bon scénario. C'est vrai qu'il existe des metteurs en scène qui réalisent deux films durant la même année, mais moi je dédie assez de temps à mes réalisations afin de donner au public une bonne œuvre cinématographique. Comment évaluez-vous le cinéma au Maroc ? Tout simplement le cinéma marocain est en train de chercher sa place et son chemin au Maroc et dans le monde.