Hicham El Jebbari, réalisateur scénariste, auquel on doit la fameuse série «Dar el Warata», se met au cinéma. Ce nom plus réputé dans le monde de la télévision et du théâtre est actuellement en plein tournage de son premier long métrage «Les larmes de Satan». «Ce n'est pas une nouvelle expérience pour moi de réaliser un premier long métrage. J'ai pu accumuler une expérience précieuse de plusieurs années dans le domaine de la réalisation. Mais cela n'empêche pas de trouver des difficultés au niveau des techniques cinématographiques, des scènes, et le fait de réaliser un film destiné au grand public», atteste le réalisateur. Par ailleurs, ce dernier a choisi Casablanca et le Sud du Maroc comme décors principaux de son film. Des figures bien connues sur la scène cinématographique marocaine participent à ce film, à commencer par Rachid El Ouali, Amal Ayouch, Younes Migri, Fatima Ezzahra Bennacer, Fatima Ezzahra Lahrach et bien d'autres. «Il s'agit des acteurs et actrices bien connus au grand public avec qui j'avais déjà travaillé. Je connais bien leurs adaptations sur scène», dit-il. Ce long métrage raconte l'histoire d'un ex-prisonnier qui a passé 18 ans sous les verrous. À sa sortie, il commence à chercher la personne responsable de son emprisonnement et entame avec sa famille sa vengeance en voyageant au sud du Maroc. Il est à mentionner que «Les larmes de Satan» est l'un des films ayant bénéficié du montant de l'avance sur recettes accordé au soutien de la production cinématographique nationale par le Centre cinématographique marocain, au titre des sessions de l'année 2012. Il a d'ailleurs obtenu un montant de quatre millions trois cent mille dirhams. «J'ai trouvé des difficultés au niveau du financement du film. Son budget total se situe aux alentours de 6 millions de dirhams, et je cherche encore des fonds d'aide pour son financement», réclame-t-il. Il est à rappeler que Hicham El Jebbari compte à son actif plusieurs courts-métrages qui ont été primés dans plusieurs festivals internationaux, des téléfilms, sitcoms et des pièces de théâtre, dont «Dek W Skat», «Miâadna laâcha» et «Derham Lahlal». Celle-ci est interprétée par la troupe du théâtre de la ville en compagnie de Jamila El Haouni, Nezha Regragui et Salma Bensouda.