Les championnats d'Afrique des nations d'escrime ont pris fin vendredi soir à Dakar. Après sa défaite en finale contre la Tunisie sur le score de 29 touches à 45, le Maroc s'est classé deuxième par équipes. Le Maroc est désormais classé deuxième par équipes dans le continent africain. Un résultat qui fait suite à la défaite de l'équipe nationale en finale des championnats d'Afrique des nations d'escrime contre la Tunisie. Selon les techniciens marocains, un tel résultat était attendu dans la mesure où l'équipe marocaine a joué contre une équipe tunisienne « plus expérimentée et mieux préparée ». Ainsi, c'est la Tunisie qui s'est adjugée le sacre africain, suivie du Maroc, de l'Algérie, battue par le Maroc en demi-finales, et du Sénégal. Le président de la Fédération royale marocaine d'escrime (FRME), Akkouri Abdelilah, a qualifié d'« exploit » la victoire du Maroc sur l'Algérie, qui était jusqu'ici championne d'Afrique. Pour lui, ce résultat est d'autant plus méritoire qu'il a été obtenu contre une équipe « plus étoffée et mieux encadrée », avec un entraîneur cubain de haut niveau et bénéficiant de surcroît de stages de préparation au même titre d'ailleurs que les Tunisiens. « Il ne faudrait jamais s'aventurer dans des rencontres de ce niveau sans une véritable préparation », a conclu le président de FRME, profitant de l'occasion pour lancer un appel aux autorités concernées pour apporter le soutien nécessaire aux « petites disciplines » telles que l'escrime. Des disciplines grâce auxquelles on peut se distinguer dans plus d'une discipline, si les conditions matérielles et techniques sont réunies.Les prochains championnats se dérouleront en Afrique du Sud en septembre 2002. Il n'est donc jamais trop tard pour bien faire. Par ailleurs, le Marocain Nahi Mohamed a été porté à la présidence de la commission technique à l'issue de l'assemblée générale élective de la confédération africaine d'escrime (CAE) qui s'est tenue mercredi dernier à Dakar. Il a été chargé par la Fédération internationale d'escrime et la CAE de tester, pour la première fois dans les annales de l'escrime dans le monde, une formule de compétition mixte selon laquelle chaque équipe doit être composée de deux hommes et deux femmes.