Handball. La 15e édition du championnat d'Afrique des nations s'est terminée dimanche dernier par la victoire méritée des Tunisiens et des Angolaises. Plus qu'une course pour le titre, il s'est agi tout au long de cette compétition d'une véritable fête sportive et d'une organisation réussie. Après un parcours sans faute dans cette 15e édition du championnat d'Afrique des nations, le Sept tunisien a réalisé dimanche dernier un rêve qu'il a longtemps caressé. C'était en venant à bout d'une équipe algérienne qui pourtant a mis tout le paquet pour l'emporter lors de cette confrontation. Mais la furia des Tunisiens a fini par avoir le dernier mot et remporter la partie par 25-19 (13-12). Cette victoire tant convoitée par le coach Ayari Sayed leur a permis de succéder aux Egyptiens dans la palmarès de ce championnat en signant par ailleurs leur quatrième victoire face à ces mêmes Algériens et dans ce même stade de la compétition, Après celles de 1976 à Alger, 1994 à Tunis, et de 1998 à Johannesburg, en Afrique du Sud. A ce propos, les deux équipes sont les mieux titrées du continent avec à leur actif six championnats chacune. Dans la 15ème édition, les 3 pays arabes, en l'occurrence la Tunisie l'Algérie et l'Egypte, sont incontestablement les maîtres du handball du continent noir. Sans pour autant oublier le Maroc qui se place confortablement dans la quatrième place dans cette hiérarchie continentale. Chez les dames, les Angolaises ont parfaitement réussi a conservé leur titre de championnes d'Afrique en battant dimanche leur homologue ivoirienne sur le large score de 30-21 (13-7). Après cette édition, les Angolaises sont désormais détentrices de six titres (1989-1992-1994-1998-2000-2002). En deuxième position se trouve le Congo après avoir décroché celui de 1979-1981-1983-1985. ceci, alors qu'en troisième position se loge la Côte d'Ivoire avec deux titres en 1987 et 1996. En quatrième position, la Tunisie avec 2 titres également celui de 1974 et 1976 et finalement le Nigeria avec celui de 1991. Le fait le plus marquant de cette année a été, sans aucun doute, l'organisation par notre pays, de ces 15èmes championnats. Notre équipe s'est classée 4e pays africain, sachant qu'elle avait la possibilité et les moyens de figurer en finale. Un résultat dont nous ne pouvons que nous réjouir. Certes, ce n'est nullement la fin escomptée mais c'est déjà une grande performance si l'on tient en compte l'état de préparation de notre sélection équivalant à zéro match. La FRMHB ne pouvait pas espérer une meilleure opportunité que ce 15e championnat d'Afrique pour produire une illustration de la noblesse des objectifs qu'ils s est assignées, du chemin parcouru depuis des années, des performances réalisées et notamment de concilier le public avec un sport des plus prisés mais ignoré depuis belle lurette, à défaut de spectacles à même d'attirer les foules. Les efforts des membre fédéraux, à leur tête le président de la fédération Abdelmoumen Jouahri, pour réussir l'organisation de cet événement sont considérables. C'est une autre la preuve, s'il en faut encore, de l'authenticité séculaire de l'hospitalité marocaine et de notre capacité à relever tous les défis de l'organisation de n'importe quel événement. L'organisation qui a vu le concours de toutes les potentialités humaines volontaires et bénévoles, qu'il faudra saluer au passage. Mais sans pour autant oublier une logistique matérielle de grande envergure qui a suscité l'admiration des délégations présentes et surtout de tous les observateurs et autres experts, entre autres, français et anglais, dépêchés par leur organisations sportives et médiatiques respectives. Si la compétition a connu un retentissement sportif sans précèdent grâce à la qualité des équipes qui y ont été présentes. Il faut également parler de la deuxième chaîne 2M et ses techniciens qui ont assuré des transmissions de grande qualité technique vers les nations représentées. Un autre volet a considérablement contribué à ce succès organisationnel de cette 15 ème édition c'est la conception et l'ouverture de 2 sites web entièrement consacrés à ce championnat d'Afrique et qui ont constitué une source d'information, historique, géographique, sportive et technique sur tous les pays participants et leurs équipes. Vivement une autre fête où l'on verra notre sport pas que dans ces aspects négatifs.