La cérémonie d'accueil s'est déroulée, lundi 14 septembre, sous la présidence du ministre de l'industrie, du commerce, de l'investissement et de l'économie numérique Moulay Hafid Elalamy. Le projet de créer l'Ecole Centrale Casablanca d'ingénieurs est le fruit d'une convention datant d'avril 2013 entre le Maroc et la France. Dans l'optique de fournir des cadres de qualité, cet institut se veut être la source d'ingénieurs généralistes et polyvalents capables de faire face aux situations complexes des entreprises. Pour atteindre cet objectif les étudiants sont amenés à développer certaines compétences qui constituent le noyau du métier d'ingénieur : savoir concevoir, développer, produire et vendre. Autre spécificité de la formation proposée est son orientation vers le continent africain et l'internalisation, puisque, selon la directrice de l'école, Ghita Lahlou, «20% des élèves sont internationaux, notamment issus de l'Afrique subsaharienne et d'Europe». Le parcours des étudiants comprend une expérience obligatoire d'au moins 6 mois à l'échelle internationale, ainsi les élèves pourront s'intégrer complètement à l'écosystème des Ecoles Centrales déjà existantes, selon le directeur de CentraleSupélec Paris, Hervé Biausser. Ce modèle de formation est conçu pour soutenir l'économie industrielle du pays dans une logique de développement au service des entreprises. La recherche est aussi un facteur essentiel lors du cursus pédagogique des prochains lauréats. Le partenariat avec les entreprises fournira aux étudiants la possibilité de définir les difficultés économiques, sociales et leurs besoins en termes de solutions efficaces dans les situations de crise.