Une première dans la carrière artistique de Magida El Roumi. La célébrissime chanteuse libanaise qui était censée donner, dimanche à Rabat, un concert, dans le cadre du 14ème festival Mawazine qui se tient jusqu'au 6 juin sous le Haut patronage de SM Mohammed VI, en a donné deux. Le premier à 19h30 et le deuxième à 22h dans la même soirée, outre celui donné jeudi en ouverture officielle du festival auquel la diva participe pour la deuxième fois. Un concert «extraordinaire» La programmation d'un deuxième concert en soirée du dimanche a été entreprise par les initiateurs pour satisfaire les fans de l'artiste qui ont afflué assez nombreux au Théâtre national Mohammed V, qui ne pouvait accueillir une quantité énorme de personnes, et tenaient à assister au show de leur chanteuse préférée. «Je n'ai jamais donné deux concerts d'affilée», a indiqué Magida El Roumi après avoir interprété, une fois sur scène, la première chanson « Am yesalouni alik ennas » lors du spectacle de dimanche. Par la suite, l'artiste n'a pas manqué de s'exprimer sur son amour pour sa patrie, le Liban, ainsi que sur la paix. Des sentiments qu'elle a traduits par sa chanson «Ounchoudat Alhayat». Un attachement au pays transmis à sa descendante L'artiste Magida El Roumi, qui était accompagnée, lors de la rencontre avec la presse, de sa fille, prénommée Nour, âgée de 22 ans, semblait même avoir transmis cet amour pour la patrie à sa descendante. Pour appuyer ses propos, la chanteuse a donné l'exemple d'un jeune qui a demandé la main de sa fille qui a refusé pour la simple raison que le prétendant n'éprouve pas d'attachement pour le pays. Un vibrant hommage à la chanson marocaine Après «Ounchoudat Alhayat», la diva, qui portait un caftan blanc garni de paillettes et strass, a parcouru à son répertoire sans oublier son hit «Ana etazalte elgharame». Entre-temps, le public, qui chantait en chœur avec l'artiste et applaudissait celle-ci, ne cessait de clamer la chanson «Kalimat» qu'elle a fini par interpréter avant de passer à deux chansons marocaines «Alach yaghzali» et «Ya bent bladi». Le tout avec une voix puissante d'opéra. Outre sa passion pour son pays, Magida El Roumi n'a pas manqué d'exprimer ses appréciations et ses sentiments vis-à-vis du Maroc. Chose qu'elle a manifestée en embrassant le drapeau marocain lorsque celui-ci lui a été livré à la fin de son spectacle.