Le 5e congrès de l'Union constitutionnelle entre dans l'histoire. Les travaux du congrès ont été émaillés de scènes de confrontation entre congressistes. Tout a commencé lorsque ceux-ci ont été invités à voter les nouveaux amendements apportés au règlement intérieur du parti. Or de nombreux participants ont affirmé n'avoir rien reçu. Il s'ensuivit alors un grand brouhaha et une confusion qui ont conduit certains congressistes à monter sur la scène. D'autres n'ont pas hésité à s'échanger des coups et certains équipements auraient été vandalisés au cours des confrontations. «Il y a juste eu un malentendu. Certains congressistes n'ont pas reçu les documents du congrès. Il n'y a pas eu de confrontations et le congrès a repris après quelques perturbations son cours normal», explique Mohamed Tamalo, membre de la direction du parti. Il faut dire que les enjeux pour certains cadres du parti sont grands. L'UC doit, en effet, renouveler ses instances à commencer par le poste du secrétaire général de cette formation d'opposition parlementaire. Cependant, l'identité du nouveau secrétaire général du parti ne sera connue que dans les semaines à venir. Le nouveau SG sera connu dans un mois Selon les statuts de l'Union constitutionnelle, le SG est élu par le conseil national parmi les membres siègeant au bureau politique dans un délai n'excédant pas un mois après la tenue du congrès national ordinaire. Si la candidature de l'actuel secrétaire général de la jeunesse du parti, Anouar Zyne, a été médiatisée, la candidature de Mohamed Abied l'a été moins. Pourtant, l'actuel secrétaire général de l'UC garde de bonnes chances de succéder à lui-même à ce poste qu'il occupe depuis 2001. Faisant partie des fondateurs du parti, Abied reste une personnalité consensuelle avec une bonne connaissance des rouages et du fonctionnement de l'Union constitutionnelle. En attendant de connaître l'identité du nouveau SG, l'un des moments phares du 5e congrès national a été l'élection du conseil national du parti. Un moment d'une grande importance puisque la composition de ce conseil déterminera par la suite l'identité des membres du bureau politique ainsi que celle du numéro un du parti. Il a également été question de l'examen du rapport du comité d'organisation ainsi que l'adoption du document du congrès. De leur côté, les membres du bureau politique sortant devaient présenter leurs démissions. A noter que le congrès a ouvert ses travaux vendredi en présence de plusieurs présidents de partis politiques nationaux et d'autres personnalités. Dans son discours d'ouverture, le secrétaire général du parti, Mohamed Abied, a mis l'accent sur la nécessité de porter un regard profond sur ce qui se passe pour sauvegarder les acquis et garantir l'attachement aux idéaux sacrés de la nation.