Le coupable ? Les praticiens illégaux qui montent au créneau avec des associations de dénommés «denturologues» et de «prothésistes et soigneurs de dents», des associations, «tolérées et autorisées par les Préfectures». Dans un communiqué rendu public mardi, l'ordre dénonce «la prolifération de sites de pratique illégale de la médecine dentaire», appelant les autorités compétentes à «prendre des mesures d'urgence» en vue de faire face à cette situation. Le ras le bol des médecins dentistes intervient suite à des opérations de contrôle effectués par des commissions regroupant des représentants des ministères de l'Intérieur et de la Santé, des Conseils régionaux de l'Ordre et des Syndicats des médecins dentistes sur des sites de pratique illégale de la médecine dentaire. Ainsi selon l'ordre, ces commissions ont constaté un non respect des conditions d'hygiène et de stérilisation du matériel dans ces sites. Dans ces conditions, d'énormes risques de contamination et de transmission de maladies graves telles que l'hépatite, la tuberculose ou encore le SIDA guettent les malades, déplorent les médecins dentistes. Selon ces dernier les pratiquants illégaux «ciblent notamment les quartiers défavorisés où le patient non averti n'est pas en mesure de faire la différence entre un véritable médecin dentiste et un faux».