L'ancien éditorialiste déchu Soulaiman Raissouni est une nouvelle fois au cœur d'une tempête médiatique. Sa récente tentative de relayer des accusations infondées contre les autorités marocaines illustre un effort manifeste et méthodique pour porter atteinte à l'intégrité des institutions souveraines. Ces agissements s'inscrivent dans une campagne de désinformation délibérée, destinée à manipuler l'opinion publique nationale et internationale. Après s'est appuyé puis avoir traduit un article tendancieux de Ignacio Cembrero, un journaliste connu pour ses positions biaisées et souvent décalées à l'égard du Maroc, il a tenté d'accréditer une autre histoire erronée. Le point de départ de cette affaire remonte aux déclarations d'Azzam Tamimi, un intellectuel palestinien proche des milieux islamistes vivant à Londres, qui a avancé l'idée que le Maroc aurait reçu une contrepartie financière de la Turquie pour ne pas extrader l'opposant égyptien Abdel Basset Imam, libéré fin décembre 2024. Ces accusations graves, formulées sans la moindre preuve concrète, ont été amplifiées par Raissouni, lequel s'est empressé de faire circuler cette rumeur sans vérification. Loin de constituer une simple prise de position critique, les actions de Raissouni s'apparentent à une véritable entreprise de dénigrement. En exploitant une affaire hautement sensible sur le plan diplomatique et juridique, il s'est engagé dans une stratégie de polarisation cherchant à affaiblir la crédibilité de la justice marocaine. La gravité de ces insinuations réside non seulement dans leur caractère fallacieux, mais également dans leur potentiel à nuire aux relations bilatérales et à l'image d'un pays reconnu pour son engagement en faveur des droits humains et du respect des conventions internationales. La libération de Abdel Basset Imam, décidée par la cour de cassation marocaine après un examen rigoureux des aspects juridiques et humanitaires de l'affaire, s'est inscrite dans le respect strict des dispositions internationales du Maroc. Ce geste, conforme aux principes de la Convention contre la torture, témoigne d'une politique judiciaire souveraine, guidée par des considérations éthiques et légales. Pourtant, Raissouni, délibérément, cherche à détourner cette décision en une controverse artificielle, dénuée de tout fondement factuel, avant que le démenti tombe quelques heures après. Plus grave encore, l'avocat d'Abdel Basset Imam, Miloud Kandil, n'a pas trouvé bon de rectifier les propos mensongers de Raissouni, malgré les informations dont il dispose. Cette campagne orchestrée par Raissouni ne relève pas d'une critique constructive, mais d'une tentative d'intoxication systématique. Elle constitue une attaque en règle contre les institutions marocaines qui s'efforcent de concilier fermeté institutionnelle et respect des droits fondamentaux. Au-delà de cette affaire spécifique, le cas de Soulaiman Raissouni pose la question plus large de l'utilisation abusive des plates-formes médiatiques et des réseaux sociaux pour servir des agendas personnels ou idéologiques.