La FED tiendra la vedette parmi les réunions de banques centrales prévues la semaine prochaine, mais la Banque de Suède pourrait aussi créer l'événement en donnant le coup d'envoi du cycle de hausses des taux en Europe. La Fed devrait maintenir mardi son taux des fed funds à 1,75%, son niveau le plus faible depuis 40 ans, mais elle pourrait revenir un "biais" neutre, signifiant qu'elle n'envisage plus de baisser ses taux au vu des signes de reprise de l'économie américaine. Mardi également, la Riksbank suédoise pourrait relever d'un quart de point son principal taux, actuellement de 3,75%, étant donné les déclarations en ce sens faites récemment par plusieurs de ses responsables et la publication d'indicateurs économiques favorables avec notamment une inflation supérieure aux objectifs. En Europe, d'autres chiffres de l'inflation seront analysés avec soin dans l'espoir d'y déceler des indications sur le "timing" de futures hausses de taux de la part de la Banque centrale européenne et de la Banque d'Angleterre, qui réunissent aussi leurs conseils dans la semaine. La réunion de la BCE aura lieu jeudi, mais aucune modification des taux n'est attendue. L'indice harmonisé définitif des prix à la consommation en février dans la zone euro aurait été publié aujourd'hui, suivi dans la semaine par l'indice des prix à la consommation en Allemagne. En Grande-Bretagne sont attendus les chiffres de l'inflation pour février mardi, ceux du chômage mercredi et les ventes au détail jeudi. Pour prendre la température du climat des affaires, les marchés regarderont mardi les prévisions de l'indice ZEW en Allemagne. L'indice reflète la différence entre les entreprises qui estiment que les conditions actuelles sont satisfaisantes et celles qui pensent le contraire. La Banque du Japon (BoJ) réunit elle aussi son comité de politique monétaire mardi et mercredi et là non plus, aucun changement n'est prévu. La BoJ a eu recours à des assouplissements quantitatifs de sa politique monétaire, injectant de l'argent dans le marché afin d'essayer d'endiguer la spirale déflationniste et une nouvelle détérioration de l'économie. De l'autre côté de l'Atlantique, les prix de détail américains, publiés jeudi, sont attendus en hausse de 0,2%, comme en janvier, par les économistes interrogés par Reuters.