Cela dit, certaines questions relatives à la langue ou encore à la célébration du Nouvel An occupent souvent le débat public et politique. C'est le cas notamment avec la demande de décréter le Jour de l'An amazigh une fête nationale. Sur le principe, tous les Marocains sont d'accord mais d'un point de vue pratique, il va falloir répondre à certaines questions comme l'intégration d'un troisième jour férié uniquement pour les jours de l'an des calendriers grégorien, hégirien et amazigh. Ce genre de considération et de questions peut trouver des réponses dans le cadre d'un débat serein et apaisé comme on en a l'habitude d'avoir au Maroc. Mais il va falloir surtout préserver la question de toute polémique ou surenchère politique montrant les uns pour et les autres tout simplement contre. Cela pourrait être risqué, voire dangereux. Gare donc à la surenchère.