Les jeunes élèves d'un des collèges de la région du Grand Casablanca ont eu la chance d'avoir comme enseignant Samir Ayoubi, l'un des 3 gagnants de la compétition InnovaTice organisée par Microsoft Maroc en partenariat avec le ministère de l'éducation nationale et de la formation professionnelle. Trois enseignants innovants ont donc été primés mercredi pour leurs efforts d'intégration d'outils numériques dans leurs techniques d'enseignement. Aux côtés de Samir Ayoubi, Ouarda Hamid, enseignante de langue italienne dans la région de Chrarda-Bni Hsen, a été récompensée pour son projet contre la violence scolaire, et Latifa Bouananou, enseignante de mathématiques dans la région du Grand Casablanca pour son cours innovant sur l'addition des nombres entiers relatifs. En plus des prix qui leur ont été remis, les trois gagnants sélectionnés parmi 17 projets d'enseignants venus des différentes régions du Royaume auront décroché leurs tickets pour le Forum mondial «Microsoft in education» qui prendra place à Dubaï entre le 22 et le 25 février 2015 et connaîtra la participation de plus de 75 pays. S'exprimant lors de la cérémonie de remise des prix, Rachid Belmokhtar, ministre de l'éducation nationale et de la formation professionnelle, a tenu à souligner l'importance des nouvelles technologies dans l'enseignement: «Notre système éducatif est en train de connaître une réforme radicale et nous avons décidé que les nouvelles technologies seront au centre de cette révolution. Ce ne sont pas simplement des outils secondaires, ils sont absolument essentiels», a-t-il déclaré, rappelant que la mission des enseignants est la plus noble qui existe et que «Si le Maroc avance, ça sera grâce à ses enseignants». Egalement présent lors de cet événement, le directeur général de Microsoft Maroc, Samir Benmakhlouf, a assuré que le Maroc était un «modèle à suivre» en matière d'intégration des nouvelles technologies dans l'éducation. «Nous avons réussi, en l'espace de quelques mois, à former et certifier 27.500 enseignants à travers le Maroc. Je ne vous cache pas que j'en suis personnellement très fier». S'agissant de l'importance des NTIC, Benmakhlouf a expliqué qu'aujourd'hui 50% des métiers dans le monde nécessitent une connaissance de l'outil informatique, ce chiffre devant passer à 80% dans 10 ans. «L'Afrique produit actuellement 15 millions de chômeurs, il est temps de savoir si nous voulons former des jeunes pour le passé ou former des jeunes pour l'avenir», a-t-il conclu.