Ce parc dont le développement et la gestion sont assurés par Energie Eolienne du Maroc (EEM), filiale de Nareva Holding, s'inscrit dans une stratégie nationale de développement des énergies renouvelables. Aux trois premiers mois de 2014, la facture énergétique nette du Maroc était de de 24,804 milliards de dirhams. Un chiffre qui a bien flambé par rapport à une année auparavant. Afin de réduire cette facture, le Maroc mise gros sur les énergies renouvelables. Le but étant de réussir à réaliser à l'horizon 2020 un mix énergétique avec 42% de ces énergies. Le programme national prévoit à cet horizon 2000 MW solaires, 2000 MW hydrauliques et 2000 MW éoliens. Pour ces dernières, Nareva Holding a développé 203 MW répartis sur 3 sites de production, à savoir le site de Haouma (Nord du Maroc), d'Akhfennir (région de Tarfaya) et celui de Foum El Oued (Laâyoune) qui atteste de «l'ampleur des enjeux stratégiques et économiques de la production d'énergie éolienne, notamment dans une région aride, mais à fort potentiel» apprend-on auprès des responsables de Nareva Holding. Les différents parcs éoliens chapeautés par EEM, filiale de Nareva Holding, constituent un large portefeuille qui «participe à hauteur de 10% de l'objectif national de 2000 MW éoliens en 2020», de quoi s'enorgueillir d'après la même source. En effet, pour le développement des trois parcs éoliens précités, le gouvernement de Dubaï a décerné en octobre 2013 le premier prix de l'Emirates Energy Awards 2013 à Nareva Holding. Cet Award récompense les meilleures pratiques en termes de management de l'énergie et du développement durable. Globalement, EEM fournit aujourd'hui son énergie à plusieurs opérateurs industriels au Maroc dont Air Liquide Maroc, Lafarge Maroc, Managem, OCP, Samir et Sonasid. Nareva construit actuellement, en joint-venture avec GDF-Suez, le plus grand parc éolien d'Afrique, celui de Tarfaya dont la puissance est estimée à 300 MW. Selon les responsables de Nareva, la mise en service de ce parc est programmée courant 2014.