Lors d'une réunion organisée par Fédération marocaine des éditeurs de journaux, les responsables d'Al Bayane et de Bayane El Yaoum d'un côté et d'Al Ahdate Al Maghribia et Aujourd'hui Le Maroc de l'autre se sont engagés à tourner la page et ont conclu que les rôles d'information, du commentaire et de la critique à l'égard des responsables et acteurs de la vie publique au Maroc étaient des fondamentaux de la presse. Tout est bien qui finit bien. Le bras de fer ayant opposé, d'une part, les publications Al Bayane et Bayane El Yaoum, organes de presse du Parti du progrès et du socialisme (PPS) et, de l'autre, Al Ahdate Al Maghribia et notre publication, Aujourd'hui Le Maroc, a trouvé une issue aussi favorable que définitive. Un bras de fer dont l'objet a été la publication d'articles critiques à l'égard du ministre de la Communication, Nabil Benabdellah et la réaction qui s'en est suivie des deux organes du PPS à l'égard des deux autres publications. C'est pour mettre fin à ce « conflit » que le Bureau de la Fédération marocaine des éditeurs de journaux, présidé par Abdelmounaim Dilami, a procédé à la tenue, vendredi après-midi, d'une réunion extraordinaire. Une réunion «dont l'ordre du jour a été consacrée à l'analyse du haussement de ton ayant marqué les rapports entre les deux parties ces dernières semaines et qui avaient atteint l'insulte», peut-on lire dans un communiqué de la fédération. L'ambiance qui a régné lors de cette réunion était des plus positives. Les deux parties étaient représentées pour l'une par Ahmed Zaki et pour l'autre par Mohamed Brini en sa qualité de directeur de publication d'Al Ahdat Al Maghribia et Khalil Hachimi Idrissi, en tant que directeur de publication de Aujourd'hui Le Maroc. Une ambiance où la clarté était de mise, ainsi que la volonté des deux parties de dépasser leurs différends et les écarts qui en découlent. « Des écarts qui nuisent non seulement à l'image des publications concernées, mais à celle de toute la presse nationale et constitue une entrave majeure à son développement dans notre pays », commente-t-on dans ce communiqué. Décidées à tourner la page, les personnes réunis ont également conclu que les rôles d'information, du commentaire et de la critique à l'égard des responsables et acteurs de la vie publique au Maroc étaient des fondamentaux de la presse. «Mais tout écart qui se traduit par l'insulte entre les confrères est une déviation qui porte atteinte non seulement à l'exercice, mais aussi à la déontologie de la presse», précise le communiqué. Le Bureau de la fédération a, par la même occasion, décidé qu'un comité sera créé afin de traiter ce genre de cas. Ce sera après la préparation d'une charte devant établir les termes des relations saines entre les différentes composantes du paysage journalistique dans notre pays.