La facture énergétique du Maroc continue à s'adoucir. Au titre du premier trimestre de l'année, le Maroc a cumulé une facture énergétique nette de 20 milliards de dirhams, en recul de 11,35% par rapport à la même période de l'année précédente. C'est ce qui ressort des dernières statistiques énergétiques élaborées par la direction de l'observation et de la programmation relevant du ministère de l'énergie, des mines, de l'eau et de l'environnement. A fin mars, les importations énergétiques ont atteint une valeur de 21,47 milliards de dirhams, en retrait de 12,6% en glissement annuel. Le principal produit importé reste le gasoil fuel dont la valeur a dépassé les 9 milliards de dirhams, affichant une hausse de 11,8%. Les autres importations énergétiques du Maroc se sont inscrites en repli dont le plus impacté est le pétrole brut, atteignant les 4,69 milliards de dirhams en baisse de 41,3%. Les importations en charbon ont fléchi pour leur part de 25,4%, se situant à fin mars à 1,17 milliard de dirhams. Les exportations sont restées timides dans leur taille, affichant un total de l'ordre de 1,4 milliard de dirhams au premier trimestre de l'année, soit une baisse de 27,07% par rapport à la même période de l'année précédente. Seules les exportations en huiles de pétrole et lubrifiants se sont inscrites en hausse. Leur évolution est estimée à 4,2% pour une valeur de 1,43 milliard de dirhams. En revanche, les exportations gasoil-fuel ont dégringolé de 97,3%, soit 12,3 millions de dirhams contre 452,3 millions de dirhams enregistrés une année auparavant. S'agissant de l'activité de raffinage, les entrées de la raffinerie ont connu une baisse de 19,7% pour un volume de 1.409.914 tonnes à fin mars. De ce total, le pétrole brut pèse les 1.019.637 tonnes, en repli de 21,9%. La production des produits raffinés s'est située, quant à elle, autour des 1.287.138 tonnes montrant un fléchissement de 20%. La production du butane a dans ce sens, chuté de 50 % pour un volume de 19.163 tonnes. Il en est de même pour les productions du super, fuel et gasoil qui ont vu leurs tonnages baisser respectivement de 34,8, 15,5 et 27,9%. Le propane a tiré son épingle du jeu avec une production en hausse de 12,8%. Par ailleurs, les indicateurs des ventes des produits pétroliers se sont inscrits dans le rouge. Pour un total de 2.079.860 tonnes, les ventes ont perdu près de 1,6% de leurs volumes. Ainsi, les ventes de fuel-oil se sont dépréciées de 38,7% au premier trimestre de l'année. Suivies de celles des lubrifiants (-16,8%), du propane et super (-13,6%), du gasoil (-9,2%) et du butane (-2,3 %).