Ces derniers jours, d'étranges allégations ont circulé, affirmant que l'occupation israélienne planifierait le déplacement des Palestiniens vers le Sahara marocain. Cette rumeur, initialement diffusée par la chaîne 12 israélienne, a suscité de nombreuses réactions. Mais en examinant les détails de cette affirmation, il devient évident qu'il s'agit d'une campagne de désinformation orchestrée, dont l'origine ne semble pas être Tel-Aviv, mais plutôt une autre partie cherchant à nuire à l'image du Maroc. Ce qui renforce les doutes sur la source de cette rumeur, c'est que le ministre israélien de la Défense, dans ses récentes déclarations, a mentionné des discussions avec quatre pays occidentaux sur la question palestinienne : le Canada, l'Irlande, la Norvège et l'Espagne, sans aucune référence au Maroc. Si un tel projet avait le moindre fondement, le Maroc aurait figuré parmi les pays cités, ce qui n'a pas été le cas. Cette contradiction révèle que la rumeur ne repose sur aucun fait réel, mais vise simplement à semer la controverse et la confusion. Le timing de cette rumeur coïncide avec d'autres éléments intrigants qu'il est difficile d'ignorer. L'Algérie, qui a toujours utilisé la propagande comme un outil politique, a signé il y a quelques mois un contrat avec BGR Group, une société israélienne spécialisée dans la communication et la propagande. Cette initiative soulève des questions sur les véritables objectifs de cette campagne, notamment si on la met en relation avec les rapports faisant état de tentatives secrètes du régime algérien d'ouvrir des canaux de communication avec Israël, malgré un discours officiel prétendant le contraire. Cette rumeur pourrait n'être qu'un moyen de détourner l'attention des manœuvres algériennes non déclarées, en attaquant le Maroc avec des accusations infondées. Mais en réalité, il ne s'agit que d'un nouvel épisode dans une série de tentatives désespérées visant à saper la crédibilité du Royaume, dont les positions sur la question palestinienne restent claires et constantes, loin des surenchères médiatiques et des campagnes de désinformation malveillantes.