Le Forum africain sur le financement du développement a adopté son plan d'action axé sur la nécessité de mobiliser davantage de ressources intérieures afin de financer un développement auto-entretenu. Le document de 35 points souligne la nécessité d'un soutien accru au cours de la prochaine décennie du développement grâce à l'Aide publique au développement (APD), aux Investissements Directs étrangers (IDE) et à des allègements de dettes, ainsi qu'à une assistance financière et technique ciblée. Adopté lors de ce Forum, qui a clos ses travaux, vendredi à Addis-Abeba, le plan d'action appelle les pays africains à prendre l'engagement d'instaurer un environnement propice, facteur crucial pour une plus grande mobilisation de ressources financières suffisantes aux fins du développement grâce à un approfondissement du développement du secteur financier, à l'amélioration de l'accès des personnes pauvres aux services financiers, à l'établissement d'institutions de micro-finance et à la consolidation des réformes en cours. Le document de 35 points souligne la nécessité d'un soutien accru au cours de la prochaine décennie du développement grâce à l'Aide publique au développement (APD), aux Investissements Directs étrangers (IDE) et à des allègements de dettes, ainsi qu'à une assistance financière et technique ciblée. concurrence accrue pour l'IDE En raison de la concurrence accrue pour l'IDE, les pays africains devraient continuer à prendre des mesures pour attirer davantage l'investissement étranger grâce à un certain nombre de mesures d'incitation fiscales et non fiscales, recommande le document, jugeant nécessaire de rationnaliser les codes d'investissement/réglementations afin d'instaurer un climat d'investissement favorable entre les Etats et les Communautés économiques régionales (CER). L'importance cruciale de l'aide publique au développement (APD) aussi bien en tant que complément d'autres sources de financement que de catalyseur du développement, facilitant la réalisation des OMD doit être à nouveau soulignée, estime le plan d'action, soulignant que " la crise mondiale ne saurait être une excuse pour ne pas honorer les engagements actuels en matière d'aide ". Le document souligne l'impératif pour les pays africains de mettre l'accent sur le secteur agricole et les activités à valeur ajoutée, tels que la transformation agroalimentaire, ainsi que sur les moyens de compléter le financement du développement de l'infrastructure dans les pays africains. Concernant la lutte contre les flux de capitaux illicites, le plan d'action appelle les pays africains à traiter " efficacement " les questions structurelles qui forment les éléments essentiels de la gouvernance, notamment en créant des institutions fortes et des lois et règles faciles à respecter et à faire face à toute complicité de la part de certains responsables dans les secteurs public et privé. l'Afrique devrait continuer à "se battre" Au registre des infrastructures, le document propose la création d'un " Fonds continental " pour faciliter les études de faisabilité des projets d'infrastructure en Afrique, déplorant la mauvaise qualité des infrastructures en Afrique qui réduit la productivité des industries de 40 %, contribuant ainsi au renchérissement des activités économiques. Tout en se félicitant du troisième siège accordé à l'Afrique au Conseil de la Banque mondiale, le plan d'action souligne que l'Afrique devrait continuer à " se battre " pour être mieux représentée et se faire mieux entendre au FMI et à la banque mondiale. " Avoir davantage de voix au chapitre dans les institutions financières internationales devrait se traduire également par une participation plus efficace ", recommande le document, appelant les pays africains à définir " une position commune " sur les principaux problèmes dont souffre le continent. transformation économique du continent. Le plan d'action adopté a plaidé pour l'établissement d'un " système commercial international qui soit juste, ouvert, raisonnable et non-discriminatoire ", appelant les pays africains à accélérer le processus consistant à mettre en place " une architecture financière régionale " apte à les aider à mieux faire face aux crises financières. Initié sous le thème " mobiliser des ressources pour la transformation économique de l'Afrique ", ce Forum (18-20) a examiné les actions concrètes à prendre par les pays africains et les partenaires au développement pour renforcer la mobilisation des ressources intérieures et extérieures en vue d'une transformation économique du continent. Le plan d'action adopté lors de cette conférence, organisée par la CEA en collaboration avec la Banque africaine de développement (BAD), sera soumis au Sommet mondial de Busan, en Corée en novembre prochain et du Dialogue de haut niveau sur le financement du développement prévu à New York en décembre 2011. Ce Forum a vu la participation d'experts de haut niveau, de praticiens et des décideurs politiques, ainsi que de représentants d'institutions continentales et régionales, des ONG, du secteur privé, des institutions financières internationales, des agences des Nations Unies et des organisations et institutions universitaires.