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Rachid El Ouali : L'acteur aux premiers rôles
Publié dans Albayane le 25 - 11 - 2010

Né le 3 Avril 1965, dans un quartier populaire à RABAT, il est issu d'une famille nombreuse et modeste. Ce jeune prodige a eu un parcours oscillant entre deux univers où difficulté et chance arrimaient au même port. Au cours de sa tendre enfance, très souvent cloué au lit, suite à plusieurs maladies successives, il se réfugie à la lecture, et porte sa prédilection pour la littérature et les arts,... et à faire le saltimbanque dans l'hôpital pour faire oublier la douleur aux autres patients. C'est ainsi qu'il fait ses premiers shows live devant les médecins et les malades.
Son Bac en poche, Rachid El Ouali, ayant passé un concours d'Art Dramatique « pour rigoler », se vit admis au prestigieux cours de Mr Abbes BRAHIM, qui était le grand maître de l'Ecole d'Art Dramatique du Théâtre National Mohamed V à Rabat.
Il délaissa donc les études classiques pour se consacrer au théâtre. Malgré les dires de son entourage qui lui prédisaient un échec dans cette voie, il a tenu tête car les métiers de fonctionnariat ou autres n'étaient pas pour lui.
Pendant 4 ans, ses cours avec Mr Brahim porteront ses fruits, et il monte sur les planches pour la 1ére fois, en 1986, dans un petit rôle, avec un cachet de 70 DH. (7 Euros).
Cela a été le point de départ pour une carrière dont il pensait un jour toucher la lumière.
Puis à l'âge de ses 28 ans, cette lumière est arrivée. Celle ci allait éclairer son futur et surtout réaliser ses rêves.
... tout commence et s'enchaîne alors très rapidement. De petits rôles dans des pièces théâtrales, puis dans des séries télévisés pour la RTM (1ére chaîne marocaine) le poussent rapidement vers des premiers rôles, ceux du jeune homme sympathique et serviable (ce qu'il est réellement), et suscitent déjà une petite admiration dans le cœur de quelques marocains , et de beaucoup de ...marocaines.
Ensuite, c'est le cinéma qui lui ouvre ses portes. Un troisième rôle dans « un amour a Casablanca » de Abdelkader Lagtaa, le prépare à être consacré meilleur second rôle au festival de Tanger en 1995 pour le film «Voleur de rêves» de Hakim Noury.
Il sera ensuite sollicité pour plusieurs longs métrages à succès, comme l'excellent « Mektoub » de Nabil Ayouch, qui sera présélectionné aux OSCARS en 1998, le merveilleux « Kied Ensa » de Farida Belyazid, qui sera lui aussi primé dans plusieurs festivals internationaux, et le grand comique de l'année 1999 «diabétique et hypertendue...et elle refuse de crever » de Hakim NOURY qui a battu tous les records d'entrée dans l'histoire du cinéma marocain. Bien sûr, la liste est longue, mais n'oublions pas le très poignant film de Mohamed Ismael « ET APRES... » où il incarne un jeune dealer de haschich, obligé de faire ce métier pour subvenir aux besoins de sa famille, et obligé de devenir le gigolo de ...Victoria Abril. quatre ans plus tard, mohamed Ismail devient le producteur de son premier court métrage : NINI YA MOUMOU.
Dans des rôles de Prince, Homme d'affaires, rôles comiques, dramatiques, tout lui réussi. il faut avoir cette qualité extraordinaire de pouvoir s'adonner aux différents rôles proposés, et de les jouer avec amour et professionnalisme. Rachid El Ouali prend le soin de choisir ses rôles pour pouvoir ensuite donner le maximum de lui-même.
Que le producteur et que le réalisateur soient satisfaits de son travail, tout comme le public, qui est vraiment derrière lui et qui attend toujours son dernier film avec impatience !
D'ailleurs, c'est grâce à ce même public, (de plus en plus nombreux) que Maroc Telecom lui a offert le plus gros cachet jamais eu par un acteur marocain, pour vanter les mérites du téléphone fixe, lors d'une grande campagne publicitaire.
Ce n'est pas pour rien que le magazine L'Express international, a inclus Rachid El Ouali en couverture parmi les 100 personnalités, tous métiers confondus, qui font bouger le Maroc. Et que le who's who in morocco inscrive son nom dans sa prestigieuse liste.
Rachid El Ouali a prouvé lors de tous ses déplacements à l'étranger, notamment dans les Festivals Internationaux que le cinéma marocain était là et que celui ci pouvait toucher un grand public étranger. il est aussi toujours présent dans toutes les manifestations humanitaires, et spécialement pour la cause des handicapés.


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