Le procès du groupe Tamek et consorts démarre ce vendredi au tribunal de première instance de Casablanca. Il s'agit de sept séparatistes de l'intérieur poursuivis pour atteinte à la sécurité interne de l'Etat. Trois sont poursuivis en état de détention, (Ali Salem Tamek, Brahim Dehhane et Ahmed Naciri) et quatre autres en état de liberté provisoire, (Salah Labouihi, Yahdih Tarouzi, Brahim Sghir et Dagja Lachgar). Ce groupe avait effectué du 26 septembre au 6 octobre 2009 une visite en Algérie et rencontré des éléments des services de renseignements et de sécurité algériens. Au retour, les sept personnes ont été interpellées à l'aéroport international Mohammed V par la brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ). Après enquête, leur dossier a été transféré au juge d'instruction auprès du tribunal militaire permanent (TMP) de Rabat. Après instruction de l'affaire, le tribunal militaire a décidé, le 21 septembre dernier, un non-lieu après s'être convaincu qu'il n'y avait pas de délit d'intelligence avec l'ennemi. Une fois ce dernier chef d'accusation n'a pas été retenu contre les présumés accusés, leur dossier a atterri au Parquet général de Casablanca qui a décidé l'ouverture de ce procès ce vendredi 15 octobre. Cette première audience sera certainement reportée pour permettre aux accusés de préparer leur défense, indique un avocat du Barreau de Casablanca. Et de préciser que la défense pourrait déposer une requête demandant la poursuite des trois détenus en état de liberté provisoire.