Le tribunal de première instance d'Aïn Sebaa, a refusé mercredi, la demande de la défense des trois prévenus Salem Tamek, Brahim Dahan et Ahmed Naciri pour bénéficier d'une liberté provisoire. Vendredi dernier, le Tribunal avait reporté pour la troisième fois l'examen de l'affaire du groupe Tamek. Le 3 novembre dernier, Tamek, Naciri et Dahan avaient été transférés de la prison de Salé où ils ont passé une année, vers la prison d'Oukacha. Le tribunal de première instance d'Ain Sebaa, a refusé mercredi, la demande de la défense des trois prévenus Salem Tamek, Brahim Dahan et Ahmed Naciri pour bénéficier d'une liberté provisoire. Les trois prévenus resteront en détention provisoire à la prison d'Oukacha jusqu'au 7 janvier, date de la reprise de leur procès. Vendredi dernier, le Tribunal avait reporté pour la troisième fois l'examen de l'affaire du groupe Tamek. Le 17 décembre, un deuxième report avait suscité la réaction d'HRW qui avait publié un communiqué dans lequel elle a appelé les autorités marocaines à garantir un procès équitable ou libérer les trois prévenus toujours en détention préventive à la prison d'Oukacha. Vendredi, le procès a été ajourné pour absence des prévenus en liberté provisoire qui n'ont pas reçu leur convocation. En effet Dégja Lachgar, Yahdih Tarouzi, Rachid Sghir et Saleh Labouihi n'avaient pas répondu présent dans la salle. Le 3 novembre dernier, Tamek, Naciri et Dahan ont été transférés de la prison de Salé où ils ont passé une année, vers la prison d'Oukacha. Le dossier des sept prévenus a été transmis par le parquet militaire de Rabat au tribunal de première instance de Casablanca, lieu de juridiction où les sept prévenus ont été arrêtés par la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) à leur retour de Tindouf. Le dossier a été transmis au procureur du Roi près la Cour d'appel de Casablanca par arrêt du juge d'instruction. Ce dernier a reconduit le chef d'inculpation pour atteinte à la sécurité interne, délit qui tient lieu du ressort du tribunal de première instance de Casablanca, selon l'avocat du groupe. Le 21 septembre, le juge d'instruction près le Tribunal militaire de Rabat a décidé un non-lieu et la non-poursuite des prévenus. Selon une source judiciaire, cette décision intervient, après que le juge s'est rendu compte qu'il n'y avait pas de délit d'intelligence avec l'ennemi. Le seul motif qui reste est l'atteinte à la sûreté intérieure de l'Etat. Pour rappel, la Chambre de deuxième degré de la Cour d'appel de Salé avait rejeté, le 25 juin, la demande de liberté provisoire pour Salem Tamek, Ahmed Naciri et Brahim Dahan qui etaient en détention préventive à la prison de Salé depuis le 16 octobre 2009. Le 18 mai, la même Chambre avait accordé la liberté provisoire à trois des codétenus de Tamek : Salah Labouihi, Yahdih Tarouzi et Brahim Sghir, tandis que Dagja Lachgar avait bénéficié de la liberté provisoire, le 28 janvier par le juge d'instruction militaire, pour des raisons de santé. Le groupe de Tamek avait effectuée du 26 septembre au 6 octobre 2009 une viste aux camps d e Tindouf. De retour, ils ont été interpellés à l'aéroport de Casablanca par la BNPJ qui avait transféré après enquête leur dossier au juge d'instruction prés du tribunal militaire de Rabat.