Il n'y aurait pas que les salafistes et les dirigeants politiques arrêtés dans le cadre de l'affaire Belliraj qui bénéficieraient du souffle du changement apporté par le mouvement du 20 Février. les Sahraouis indépendantistes ne sont pas en reste. Le samedi 12 mars 2011, Hafid Benhachem, délégué général de l'Administration pénitentiaire et de la réinsertion a tenu une réunion avec le Groupe de Tamek (Salem Tamek, Brahim Dahan et Ahmed Naciri) pour leur annoncer leur libération. « La réunion était prévue depuis un moment déjà. C'était pour parler des conditions de détention mais le délégué général a surpris tout le groupe en annonçant que ce n'est plus la peine de parler des droits puisqu'ils vont être relâché tous les trois », nous explique Hmmoudi Iguilid, membre de la section de l'Amdh (Association marocaine des droits de l'homme) de la ville de Laayoune. Pour rappel, Degja Lachgar, esnuite trois autres, Saleh Tarrouzi, Yahdih Labaihi et Rachid Sghir ont bénéficié de liberté provisoire pour des raisons de santé. Le procès des sept Sarhaouis avait d'abord été confié au tribunal militaire de Rabat. Celui-ci s'est déclaré incompétent le 24 septembre dernier. C'est la Cour d'appel de Casablanca qui a pris le relais depuis (et le motif d'espionnage et d'intelligence avec l'ennemi a été transformé en "atteinte à la sécurité intérieure de l'Etat"). Légende photo: Ali Salem Tamek.