Dans le cadre de ses activités ramadaniennes, la section locale d'Agadir du Parti du Progrès et du Socialisme a organisé vendredi dernier à la salle de la municipalité, une conférence autour du slogan des 8èmes assises nationales du parti «nouvelle génération des réformes pour le Maroc de la démocratie». Ont pris part à cette rencontre publique Abdelatif Ouammou et Rachid Rokbane, membres du Bureau politique du PPS, devant un large parterre d'intéressés aux questions d'actualité. Cette manifestation qui s'insère dans le programme initié par le Bureau Politique, à travers les différentes régions du royaume, visant à animer la vie intellectuelle et politique, à faire connaître davantage ce thème prôné depuis le congrès et mobiliser les militants pour affronter les prochaines échéances. Dans sa communication, Rachid Rokbane, président de l'OPEM a surtout mis l'accent sur les multiples acquis nationaux qui sont considérés comme des projets introductifs plaçant le pays dans le sillage des grandes performances en matière institutionnelle, économique, sociale et culturelle. Toutes ces réalisations, précise-t-il, sont le fruit de longs combats pour l'instauration des fondements de démocratie et de développement. Cependant, souligne-t-il, beaucoup de dysfonctionnements persistent encore, en termes de pratique politique parsemée de dérapages et d'infractions, de manœuvre administrative maculée de corruption et de laxisme, de service social entaché d'exclusion et de précarité…Les résolutions préconisées par le PPS afin de dépasser tous ces déficits étaient l'objet, par la suite, de l'intervention de Abdelatif Ouammou, conseiller parlementaire qui, de prime abord, le champ politique national nécessite un véritable sursaut pour le secouer de sa léthargie mortelle. Le statut quo qui prévaut actuellement, indique-t-il, fait régner un climat de déchéance qu'il va falloir surmonter au plus vite, d'autant plus que les réformes amorcées, jusqu'à présent, augure de lendemains meilleurs. C'est pourquoi, le PPS avait, au lendemain des législatives précédentes, marquées par une sérieuse atteinte à l'édifice démocratique, axée sur la démarche consensuelle, brandi l'approche audacieuse, intitulée «le nouveau contrat politique». Une multitude de réformes devraient donc enchainer, notamment dans les domaines politiques et constitutionnels, les niveaux économique, social et culturel, à travers des mécanismes et des conceptions centrés sur l'innovation et le volontarisme, en vue de fonder l'Etat démocratique, fort, moderniste et solidaire. Dans ce chantier d'envergure, poursuit-il, l'Institution Royale, de part son registre de garant de l'unité de la nation et d'acteur potentiel, demeure au cœur de cette dynamique de nouvelle génération de réformes. Ces pertinentes allocutions ont été suivies par un débat intense au sein de l'assistance.