M'Barek Tafsi Le président du groupe du progrès et du socialisme à la Chambre des Représentants, Rachid Hamouni a demandé au président de la commission des finances et du développement économique de convoquer une réunion, dans les plus brefs délais, de sa commission en présence de la ministre de l'économie et des finances pour débattre des « mesures visant à mettre fin aux augmentations successives des carburants et de la nature du traitement réservé par le gouvernement aux conclusions du Conseil de la Concurrence y afférentes ». Selon le président du GPS, cette demande vise notamment à permettre à l'institution législative de s'enquérir de l'importance et de la nature de l'interaction du gouvernement avec les démarches du Conseil de la concurrence relatives aux infractions enregistrées sur le marché des hydrocarbures et prendre connaissance des mesures du gouvernement pour atténuer le poids de la flambée des prix de l'essence et du gasoil. La présente demande devra en effet permettre de débattre en commission et en présence de la ministre concerné de ces hausses successives des carburants, à la suite de la publication d'un communiqué du rapporteur général du Conseil de la concurrence, en août 2023, confirmant l'existence d'éléments suffisamment probants, caractérisant l'existence de pratiques anticoncurrentielles commises par neuf entreprises opérant sur les marchés de l'approvisionnement, de stockage et de distribution du gasoil et d'essence, et qui sont contraires aux règles de concurrence et en violation flagrante des dispositions de la loi sur la liberté des prix et de la concurrence. Tels sont les griefs qui ont été notifiés aux parties mises en cause dans le cadre de l'exercice de la procédure contradictoire. Dans ce contexte, rappelle-t-il, de nouvelles hausses successives des prix des carburants ont été enregistrées sur le marché national, malgré l'annonce d'une amélioration de leurs prix internationaux. Celles-ci aggravent encore plus les conditions sociales, la détérioration du pouvoir d'achat des Marocains et la persistance de la cherté des prix. Tout ceci se passe dans le cadre du silence et de la non-intervention du gouvernement, comme s'il n'était absolument pas concerné par cette question vitale et fondamentale pour le citoyen, les entreprises et le processus du développement national, rappelle-t-il. Le groupe du PPS alerte sur le danger des cyberattaques contre les universités D'autre part, réagissant à un communiqué de l'Université Abdelmalek Essaâdi, faisant état de l'infiltration de sa plateforme numérique, le groupe du progrès et du socialisme à la Chambre des représentants a adressé une question écrite au ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l'innovation pour s'enquérir des mesures prises ou qu'il entend prendre pour sécuriser les sites Web des facultés et des universités sur Internet, et préserver la confidentialité des renseignements et d'assurer leur sécurité électronique. Dans son communiqué, l'Université Abdelmalek Essaädi précise en effet que sa plateforme numérique a été infiltrée, soulignant que cet acte odieux, considéré comme un crime électronique punissable par la loi, porte atteinte aux droits des étudiantes et des étudiants et à la réputation de l'université. Le président du GPS rappelle dans ce cadre que certains sites Web des facultés et des d'universités marocaines sont victimes d'une infiltration électronique, de temps en temps, qui affecte la base de données des étudiantes et des étudiants, et d'autres données qui les concernent, ce qui fait du maintien et du renforcement de la cyber-sécurité une nécessité impérieuse d'une importance primordiale pour faire face aux cyberattaques et aux menaces croissantes provenant d'Internet.