M'Barek TAFSI La reprise de la flambée des prix dans un climat marqué par l'existence de pratiques anticoncurrentielles commises neuf sociétés outre le mutisme et la nonchalance du gouvernement ont suscité la réaction du groupe parlementaire du Parti du Progrès et du Socialisme, dont le président Rachid Hamouni a saisi par écrit les ministres de l'économie et des finances et de la transition énergétique et du développement durable. Dans une question écrite, il revient sur la flambée inquiétante des prix des carburants au Maroc, malgré l'accalmie observée sur le marché international. Il les interroge aussi à propos des suites qu'elles entendent réserver aux conclusions pertinentes du Conseil de la concurrence, selon lesquelles les services d'instruction du Conseil considèrent qu'ils disposent d'éléments suffisamment probants, caractérisant l'existence de pratiques anticoncurrentielles commises par neuf sociétés opérant sur les marchés nationaux de l'approvisionnement, du stockage et de la distribution d'essence et du gasoil. De telles pratiques vont à l'encontre des dispositions de la loi sur la liberté des prix et de la concurrence. Une notification de ces griefs en bonne et due forme a été même adressée aux parties mises en cause. Dans le même temps, écrit le président du groupe parlementaire, de nouvelles augmentations des prix des carburants viennent d'être enregistrées sur le marché national, malgré l'annonce d'une embellie internationale. Une telle flambée aggrave évidemment les conditions sociales, la détérioration du pouvoir d'achat des Marocains et la persistance de la hausse des prix. Elle intervient dans le cadre de l'inertie et de la non-intervention du gouvernement, comme s'il n'est pas concerné par cette question vitale et fondamentale pour le citoyen, les entreprises et le processus du développement du pays, note-t-il.