La fête du Trône est le plus grand événement national que connaît notre pays. Elle commémore la date de l'accession de S.M le Roi sur le trône de ses prédécesseurs. Depuis onze ans maintenant, le Roi a décidé de célébrer cette occasion de la manière la plus simple possible, à l'image du nouveau concept novateur que le souverain veut instaurer dans le pays, sans excès protocolaire ni dépenses superflues. Depuis l'indépendance, c'est le Souverain qui choisit la ville qui abrite les festivités de cette fête nationale. Le Roi adresse à cette occasion un discours à la nation dans lequel le souverain y dresse une feuille de route des projets à réaliser ainsi que ceux qui ont été accomplis au courant de l'année, pour le développement du pays. Durant la fête du trône, SM le Roi préside diverses activités. En effet, il préside la célèbre cérémonie d'allégeance durant laquelle les walis, gouverneurs et autres hautes personnalités réitèrent leur attachement au trône alaouite et leur allégeance au souverain en tant que commandeur des croyants et chef de l'Etat. Durant cet événement, il est organisé une prestation de serments des nouveaux lauréats des grandes écoles militaires du Royaume. Aussi, une grâce royale est décrétée au profit d'un grand nombre de détenus et prisonniers des différents centres pénitenciers. Sans oublier la réception organisée par le souverain à l'honneur des personnalités présentes lors des cérémonies de la fête du trône. Plusieurs ambassadeurs, chefs d'Etats et présidents de plusieurs pays amis et frères présentent aussi leurs vœux au souverain alaouite. L'INDH, un moteur de développement social Parmi les grands chantiers lancés par le souverain, nous pouvons citer l'initiative nationale pour le développement humain (INDH), qui vise la réduction ou l'abolition de la pauvreté, la précarité et de l'exclusion sociale, à travers des actions de soutien aux activités génératrices de revenus, de développement des capacités, l'amélioration des conditions d'accès aux services et infrastructures de base comme l'éducation, la santé, les infrastructures, l'accès à l'eau et l'assainissement et la protection de l'environnement. Ce programme ambitieux vise aussi le soutien aux personnes vulnérables, à travers l'instauration d'une dynamique de développement humain en parfaite cohérence avec les objectifs du millénaire. Et ce, à travers le respect de la dignité de l'Homme et l'ancrage de la confiance des citoyens en leur avenir et celui de leur pays. La bonne gouvernance et l'approche participative des citoyens dans l'élaboration des projets sociaux du pays, constituent également un pilier garant de la réussite de ce programme initié par le Souverain Le développement sociétal, tributaire de l'égalité hommes-femmes Avec l'avènement du nouveau règne, la société marocaine a vu s'instaurer de nouvelles réformes sociétales de grande ampleur. Comme le dossier de la femme et la réforme du champ religieux. En effet, la décennie passée a été celle de la réhabilitation de la femme marocaine dans son statut et ses droits. Trois repères rendent compte de cette évolution historique rendue possible grâce à un engagement décisif du Souverain : La réforme de la Moudawana (Code de la famille), la transmission de la nationalité marocaine par la mère et la levée des réserves du Maroc sur la Convention des Nations Unies relative à l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes. Lors de l'ouverture du parlement en 2004, le souverain a clairement et officiellement annoncé les points essentiels de la réforme du Code de la famille, qui est venu traduire la volonté royale d'instaurer les principes d'égalité et de citoyenneté indivisible entre les deux sexes. S'en est suivie juste après, l'adoption à l'unanimité par les deux chambres du projet du nouveau code de la famille qui a commencé à faire partie de l'ordre juridique à partir du 3 février 2004. En gros, le nouveau Code établi est initié par un souverain jeune, ambitieux et juste, a mis en place des mécanismes et des institutions pour une protection juridique et judiciaire de la famille. En ce sens, la compétence en cette matière est attribuée à des juridictions spécialisées (Tribunaux de famille) créées à cet effet. Outre la justice qu'elle a rendue à la femme marocaine, la réforme de la Moudawana a eu une portée symbolique et a eu des échos positifs à travers toutes les régions du Royaume. En plus du volet des droits sociaux, la femme marocaine a vu s'accroitre sa représentativité aussi bien au parlement qu'au sein du gouvernement et des administrations marocaines. Commandeur des croyants et garant de l'identité religieuse Le champ religieux et le secteur des affaires islamiques ont connu eux aussi, une nouvelle vague de réformes durant la décennie passée sous le règne de SM le Roi Mohamed VI. Inscrite dans le processus d'adaptation au contexte social présent et dans les défis auxquels s'affronte la pratique du culte modéré et tolérant, la réforme du champ religieux a visé et vise toujours la préservation et la protection de la cohésion nationale et la sécurité spirituelle de la nation. En effet et en sa qualité de Amir Al Mouminine, SM le Roi s'est montré en permanence soucieux de préserver l'image de l'Islam dans ses dimensions de tolérance, de solidarité et de générosité. A cet égard, le Royaume déploie tous les efforts possibles afin de contribuer au rayonnement de ces valeurs et combattre toutes les poussées ou idéologies extrémistes et d'obscurantisme qui n'ont rien à avoir avec la religion islamique. Aussi, le Maroc par sa plus haute sphère de décision, n'a cessé d'appeler à ce que toutes les cultures et civilisations coexistent dans le respect et la tolérance mutuelle la plus totale. La réforme religieuse en quelques mots La réforme religieuse a porté sur des points primordiaux à savoir la réorganisation du ministère des Habous et des Affaires Islamiques et la création de deux nouvelles structures spécialisées, chargées respectivement de la gestion des mosquées et des lieux de culte et d' enseignement traditionnel, la réorganisation du Conseil Supérieur des Oulémas et la création des Conseils Régionaux et Provinciaux des Oulémas et du Conseil des Oulémas de la Communauté marocaine à l'étranger, la réforme du système de la Fatwa, qui relève au Maroc de la compétence de la Commanderie des Croyants, l'affirmation de l'attachement du Maroc au rite Malikite qui constitue l'identité marocaine et le développement des services officiels d'éducation religieuse. Dans le même registre, le souverain œuvre également à garantir la liberté de culte et de pratiques religieuses pour toutes les autres communautés religieuses qui habitent sur le territoire national. Un roi citoyen qui ne tolère guère la médiocrité Depuis 1999, date de son accession au trône, le souverain a démontré une politique claire, se basant sur la proximité avec les citoyens. Le premier signe fort témoignant de la rupture avec le passé, fut le limogeage de l'ex-homme fort du pays « Driss Basri », chose qui a été accueillie avec beaucoup d'enthousiasme parmi les rangs de la majorité des citoyens. Depuis sa première année de règne, le monarque a multiplié et multiplie toujours ses déplacements afin de s'enquérir de l'état d'avancement des projets sociaux-économiques qu'il inaugure à travers le territoire national et frappe d'une main de fer tous les responsables aussi haut placés soient-ils, qui ne mènent pas à bien leurs tâches, ou sont pris en flagrant délit de corruption ou de toute autre malversation, qui nuit au concept de la bonne gouvernance souhaitée par le souverain. Exemple, la dernière vague de limogeage dans la ville d'Al Hoceima, et qui constitue un tournant décisif et historique quant à l'impunité de certains mauvais éléments des temps passés. Le Maroc d'il y'a onze ans n'est pas celui d'aujourd'hui ! Nous avons un souverain qui ambitionne de hisser le pays parmi les grandes nations de ce monde. Néanmoins, il faut que tout un chacun d'entre nous, mette la main à la pâte afin de concrétiser la vision royale qui permettra à tous les marocains d'être fiers de leur marocanité et du développement de leur pays.