Feu le Roi Hassan II disait à propos de notre voisin de l'est que ce fut «une malédiction du destin qui nous été fatalement réservée, des lustres !». La conjecture Royale ne se ferait pas contredire, au fil du temps. Pis encore, elle s'accentue à bâtons rompus, à tel point qu'elle en devient, pour la junte d'Alger, une réelle obsession ! L'actuel chef militariste ne jure que par l'animosité criarde envers notre pays, tirant toutes les ficelles de l'hostilité au grand jour, derrière le guignol civil au clairon troué. Sa capture lors du combat d'Amgala, en 1976, n'a fait qu'attiser cette haine, alors que le tortionnaire n'était qu'un jeune soldat aliéné par les galonnés aînés dont la voracité expansionniste germait déjà dans les esprits, au lendemain de leur indépendance. En fait, la guerre civile des années 90 affûtait le don belliqueux auquel la soldatesque algérienne s'habituait, en s'en prenant obstinément au royaume, par l'appui du pantin séparatiste, fait de toutes pièces. Aujourd'hui, hanté par l'antipathie décennale, le patron sanguinaire de l'appareil militaire algérois, s'engouffre à l'emporte pièce, dans une folie belligérante, depuis qu'il détient tous les pouvoirs. Le seul objectif de son plan ostentatoire, n'est autre que de faire « agenouiller » son ennemi-juré de l'Ouest, en dépit de différents camouflets qu'il ne cesse de se faire essuyer par un pays uni et fort, des siècles durant. Cette rancune viscérale se disloque tel un château de carte, par une diplomatie marocaine en continuel éveil, jetant ce rapace déplumé dans la mare de sarcasme dédaigneux. A force de se faire embourber dans une dérision multiple, par des revers qui font tourner au vinaigre son projet complotiste contre notre pays, le fol ombrageux dictateur est en passe de semer le « désarroi » dans la région, par le biais de sa milice sécessionniste mise en avant de la tromperie, en défaut des lois et résolutions onusiennes. Ce Manichéisme pathologique qui s'empare de la junte dépasse toutes les limites et s'érige en réel croquemitaine dans la zone sud, présente bien un péril à la région d'autant que la convoitise rend aveugle tout sens de la mesure. On a bien l'impression à cet effet, que l'Algérie n'est pas prédisposée à jeter l'éponge et menace de d'arborée la logique de la guerre qui lui ouvre toutes les portes... « La guerre, on ne la fait pas, c'est elle qui nous fait ! », disait un jour Jean-Paul Sartre dans pareilles circonstances. Alger fut de tout temps synonyme de la guerre, sans ambages, puisqu'elle s'y imprègne, depuis son existence, par souci d'hégémonie et de prestige fallacieux. Et ce n'est pas le conseil de guerre qui va démentir ces avances !