Au 17ème étage de l'immeuble Liberté Toujours aussi fidèle à sa passion artistique, l'icône de la chanson marocaine et arabe, Abdelwahab Doukkali, puise l'enthousiasme de sa dynamique de l'essence de la fibre créatrice qui l'habite. La cerise sur le gâteau est sa décision de commuer l'un de ses deux appartements de l'immeuble de la Liberté, connu communément sous le nom « les 17 étages », qu'il adore, car très chargé d'histoire. C'est l'un des patrimoines architecturaux le plus populaire chez les casablancais. Le doyen de la chanson marocaine a évoqué entre-autres le projet de la transformation de son appartement, sis dans l'un des étages de l'immeuble La Liberté. Et qu'il adore tant car c'est là où il s'est installé, en premier lieu, depuis son arrivée à Casablanca dans les années 60. Mais, comme son registre de création est une véritable école, il a eu l'idée de faire de cet appartement un petit musée, qui, auparavant, est devenu au fil des ans un salon des lettres, des arts, de la culture et de la création. Selon, le doyen de la chanson marocaine, ce petit musée abritera bientôt des expositions et un café-théâtre, et où des jeunes artistes pourront s'y produire et exprimer leur fibre artistique ... L'artiste, d'origine doukkalie et natif de Fès, a passé en revue son enfance de Fès à Casablanca, où il s'est installé, qu'il adore tant. Car chargé de souvenirs inoubliables. Il se rappelle le jour où est passé devant l'immeuble de la Liberté, il avait demandé subjugué à sa mère: « Maman qu'est-ce que c'est que ça ? Fiston, cela est un immeuble », lui a-t-elle répondu.Quelques décennies plus tard, il a fini par habiter dans cet immeuble historique, "immeuble Liberté" où ont vécu de grandes personnalités. Et d'ajouter à juste titre, « Jacques Lemaigre Dubreuil, Président des huileries Lesieur, propriétaire du journal progressiste Maroc-Presse et l'un des plus grands avocats de l'indépendance du Maroc, raison pour laquelle il a été tué à Casablanca le 11 juin 1955. Y aégalement vécu ici Denise Masson, islamologue française qui a traduit le Coran de l'arabe en français et qui est morte à Marrakech à l'âge de 93 ans. D'ailleurs, je conserve d'elle un Coran qu'elle m'a dédicacé. Après elle, il y avait Jean-Pierre Millecam, un grand écrivain français. Avant qu'il s'installe en fin de compte. Ainsi, cet appartement abritera bientôt "le petit musée", qui va abriter nombre d'activités, des expositions et un café-théâtre, entre autres. Aussi, de jeunes artistes s'y produiront régulièrement. Par ailleurs, ce sont des amis et des proches qui ont créé la Fondation Abdelwahab Doukkali pour les arts et la création. Qui s'occupera de la gestion dudit musée. En effet, le riche parcours, en tant que chanteur-compositeur, est un cas d'école dans le monde de la chanson arabe, le musée Abdelwahab Doukkali sera une référence pour découvrir des artistes qui sont passionnés par la musique et la chanson arabe et aux visiteurs et fans qui viennent découvrir ou redécouvrir des effets vestimentaires portés lors de grandes soirées musicales, des Prix, médailles, coupes et autres trophées que l'artiste a reçus lors de différentes manifestations internationales et nationales, des instruments musicaux de toutes sortes, des photos de l'époque, des toilespeintes de la main de l'artiste Doukkali, car comme tout le monde le sait il est également un artiste peintre qui a déjà exposé ses œuvres à maintes reprises. * *