Des raisons pour voter en faveur du « Sérieux » Mohamed Khalil Demain pourra être un jour historique pour le Maroc. C'est le jour où trois scrutins, local, régional et législatif de grande importance se dérouleront à travers le royaume. Des consultations électorales qui marqueront, positivement ou négativement, l'avenir du pays et de son peuple. Ce sont des scrutins cruciaux que les démocrates, les femmes et hommes de progrès, ainsi que leurs entourages, ne devront pas rater, après tant de désillusion presque générale qui a pour résultat la désignation d'individus sans scrupules qui ne savent que se servir au détriment des intérêts de la Patrie et des Marocaines et Marocains, y compris celles et ceux qui leur donnent leurs voix. Au vu de la conjoncture par laquelle le Maroc passe, notamment en liaison avec la pandémie, le 8 septembre 2021 devra s'inscrire de toutes ses lettres dans l'Histoire du Maroc Moderne. Logiquement, face à la détérioration de la situation sociale, cette date devra marquer la volonté populaire de changer de cap et d'abandonner les pratiques malsaines d'élus grâce à l'argent qu'ils font couler à flots et qu'ils comptent récupérer une fois élus, outre les privilèges et les passe-droits. Car les Marocaines et les Marocains ne sont pas aussi dupes comme le pensent les fossoyeurs de la participation politique et électorale qui veulent faire croire, à qui le veut encore face aux désastres causés, que tous les candidats sont pareils et ne cherchent qu'à récupérer leurs dépenses et, une fois élus, s'enrichir davantage. Une crise de représentativité Depuis plus d'une décennie, c'est connu et tout le monde en convient. Le Maroc se bat dans une crise de représentativité. La majorité écrasante des désignés sont des mal élus qui n'ont pas peur même de la loi, face au laxisme officiel ambiant. Cette situation déplorable a découragé, à la longue et face aux accumulations négatives non punies par une saine application de la loi, près de 10 millions de citoyennes et citoyens, inscrits sur les listes électorales mais qui désertent les urnes. L'écrasante majorité de ces absentéistes se plaint de cette mainmise des mercantilistes électoraux et entend poursuivre son boycott tant que ces pratiques malsaines persistent. D'où l'ampleur prise par le phénomène nuisible à la marche démocratique et au progrès du pays. Conséquence, la crédibilité de l'action politique ne cesse de se dégrader au grand bonheur des individus de triste mémoire. Aussi, le boycott alarmant dure depuis de nombreuses années sans que le pouvoirs publics ne mettent en place les gardes fous nécessaires. Il en découle un fort préjudice pour le pays et son avenir et l'on continue de rater les opportunités qui permettent de corriger ces grandes failles. Honnêtes et dignes gens... Hélas l'élite politique et intellectuelle croit que les pouvoirs publics corrigeraient d'eux-mêmes les anomalies. Le Secrétaire général du PPS, qui n'a cessé, bien avant comme durant la campagne électorale, de multiplier les appels à la raison, continue à le faire à la veille du scrutin. Il s'est adressé aux « honnêtes et dignes gens, tous ceux qui aiment cette Patrie et qui veulent le changement réel » pour contribuer au changement, en accomplissant le devoir de vote et en sanctionnant ceux qui les ont fait dégoûter de cette pratique électorale et politique décriée par tous les démocrates, les progressistes et les véritables patriotes. Avec tous les préjudices et retards démocratiques causés. Tout ce monde doit utiliser sa « jugeote » et décider de ne plus laisser la voix libre aux fossoyeurs de la démocratie. La route doit leur être barrée. Et basta ! Changer la donne Et comme ne cessent de le répéter Nabil Benabdallah et le PPS, une bonne partie des 10 millions d'absentéistes, notamment celle parmi les rangs des progressistes, peut créer la surprise et changer le cours de l'événement électoral et politique. Et ce en favorisant les candidates et les candidats réellement engagés dans le combat politique, social et démocratique. Il aura suffi, dans un premier pas salvateur, que le dixième de cette masse électorale décide de se déplacer aux urnes et de voter contre les mercantilistes électoraux, trop connus d'ailleurs, pour que tous leurs calculs soient chamboulés. Et la meilleure manière d'exprimer le refus de la poursuite de la mainmise des puissances de l'argent sur les opérations électorales est de voir les absentéistes revenir au devoir électoral et voter pour les candidates et les candidats engagés, sérieux et responsables. C'est la meilleure des punitions que les démocrates et progressistes doivent leur infliger. C'est la meilleure des revanches. Le PPS compte sur les centaines de milliers d'absentéistes, notamment l'élite politique et intellectuelle marocaine, pour revenir aux urnes, et, de la sorte, ils ne manqueront pas de stimuler les retrouvailles du corps électoral déserteur des magouilles avec le devoir électoral. L'appel s'adresse également à toutes celles et à tous ceux qui font leur les revendications d'égalité des sexes et des chances, tout ce monde que la pauvreté, l'exclusion et l'injustice révoltent. Il faudra compter sur ces pans entiers de jeunes en colère contre les décideurs politiques, sur les nombreuses familles en difficulté pour l'avènement du changement. C'est la seule alternative qui pourra donner une alternative politique crédible qui se concrétisera par l'émergence d'un gouvernement fort, d'un parlement fort et des institutions fortes. C'en est le gage. Les candidats du PPS représentent des compétences sures, engagés et fidèles. Ils sont capables d'honorer les engagements pris. Faites-leur confiance. Ils ne vous décevront pas. Et pour que le PPS devienne l'alternative du changement souhaité, il faudra un vote massif et fort en faveur de ses candidates et candidats, dans les trois scrutins, pour peser, de manière conséquente, sur le cours des événements.