Des raisons pour voter en faveur des candidates et des candidats du « Sérieux » Indéniablement, le Parti du progrès et du socialisme s'impose, objectivement et au vu de ses prises de positions répétées, comme le champion de la défense de l'espace de la démocratie et des libertés individuelles et collectives. Le PPS met d'ailleurs, en bonne place et fait la part belle, dans son programme électoral, au « renouveau démocratique », et met l'accent sur l'indispensable assainissement de la situation politique et l'élargissement du champ des libertés. Tour d'horizon sur ce travail de longue haleine et de persévérance qui finira par donner ses fruits. Le PPS a placé, parmi les trois axes fondamentaux de son programme électoral, le « renouveau de l'élan démocratique », à côté, figurez-vous, d'une « économie forte au service du développement et de la souveraineté » et de « l'humain au cœur des politiques publiques ». Et pour cause ! Tout y est dit sur l'importance accordée à l'espace démocratique et à celui des libertés, hélas remis en cause par des poursuites judiciaires intempestives et non convaincantes qui portent tort, encore, à l'image du Maroc qui avait pourtant changé en nette amélioration depuis le nouveau règne. Tourner la page... Aussi, malgré les 5 années passées, depuis les événements des années 2016-2017 à Al Hoceima, Jerrada et un peu ailleurs, il est indéniable que la mémoire collective n'oublie pas, et refuse d'oublier cette déplorable situation, marquée par des condamnations de Nasser Zefzafi et ses camarades jusqu'à 20 ans de prison ferme... pour une affaire, au départ, de revendication sociale et spatiale, mal gérée et qui a dérapé et tourné à l'affrontement... Surtout, la manière avec laquelle ces dossiers sensibles avaient été traités, notamment par une justice jugée expéditive et à laquelle il est reproché, par les avocats de la défense et des associations des droits humains, de ne pas avoir permis les conditions de procès équitables. Des procès entachés, selon eux, de graves irrégularités et où le droit n'aurait pas été respecté. Les journalistes condamnés ... L'autre fait majeur, en matière de droit et de libertés, concerne la condamnation de certains journalistes, avec des chefs d'inculpations « relevant » du Pénal... où l'amalgame est présent, qui ont sali la marche démocratique du Maroc. C'est, malheureusement, la même vision qui a prévalu lors des procès comme le confirment et y insistent les mêmes observateurs. Là encore, de gros soupçons pèsent sur le traitement de ces affaires où des journalistes auraient été impliqués à cause de leurs idées et des critiques régulières des pouvoirs publics et à qui l'on aurait cherché des prétextes pour les faire taire et donner des messages à l'ensemble des journalistes… Et par hasard, l'ensemble des journalistes condamnés pour de soit disant délits de droit communs qui se rapportent, tous, à des soupçons de viols sexuels... comme si les journalistes, dans leur gros bataillon, seraient des pervers potentiels et qu'ils n'ont pas le droit à la critique sérieuse et au non conformisme, contrairement à tous ceux qui, chaque jour, caressent dans le sens du poil et se taisent sur des questions fondamentales en matière de liberté d'expression et de pensée. Qui peut croire que les journalistes incriminés et condamnés auraient pu l'être s'ils n'avaient pas été très critiques à l'égard des pouvoirs publics et de certains décideurs puissants ? A l'inverse, l'on est en légitime droit de nous demander s'il n' y a que dans la profession des journalistes des écarts aussi dangereux que ceux adossés aux journalistes condamnés... Car, qui peut croire, encore, que les faits reprochés aux journalistes ne seraient pas en liaison avec leurs écrits et manière de critiquer les décisions gouvernementales ? Le PPS sans laxisme, ni surenchère ou nihilisme Sans monter au maquis, ni faire preuve de surenchères politiques ou de nihilisme, le PPS apprécie à sa juste valeur l'espace des libertés et de la démocratie et veut lui donner un coup de fouet pour l'agrandir et bénéficier à toutes les Marocaines et les Marocains. Ce sont des principes inextinguibles que le PPS n'a pas abandonnés malgré l'espace de plus en plus ouvert à la pratique démocratique mais parfois ponctué par des retours sur des acquis. Sur ce chapitre, le PPS, avec les quelques partis de l'opposition à bien des égards, s'avère la seule formation politique la plus revendicative d'un climat politique et démocratique sain et préconise une accalmie dans ces dossiers traités par la Justice mais fortement contestés par l'opinion publique nationale. La singularité et la particularité du PPS est qu'il ne s'agit pas d'un opportunisme électoral mais bel et bien d'une ligne de conduite régulière et conséquente qui lui fait, sans cesse, revendiquer un climat de détente politique par la libération des condamnés du Hirak et des journalistes condamnés dans des affaires au nom du pénal... comme d'ailleurs pour d'autres faits ponctuels où la démocratie et les libertés sont mises à mal. Objectivement et sans parti pris flagrant, qui peut nier que c'est le PPS, et lui seul, qui ne cesse de réclamer l'assainissement de la situation politique par la mise d'un terme notamment à ces deux dossiers qui continuent à rattraper le Maroc et offrent des occasions propices aux adversaires de notre cause national de faire l'amalgame, à défaut d'arguments convaincants. Oui, il faudra insister pour rendre à César ce qui appartient à César. Qui parmi la classe politique marocaine peut nier le fait que le PPS est le seul parti à consacrer, depuis belle lurette, une réunion hebdomadaire régulière de son bureau politique pour analyser la situation nationale, dont notamment celle en lien avec l'espace des libertés et de la démocratie, quand le besoin s'en fait sentir. Nous pensons avec une grande certitude que, ne serait-ce que durant les deux années 2020 et 2021, il n'y a pas de réunion hebdomadaire de la direction du PPS qui n'aie pas évoqué la nécessité d'inculquer un nouveau souffle démocratique au pays, en tant que slogan qui revient sans cesse dans la littérature du Parti. Il suffira, également, de rappeler les réactions immédiates du Secrétaire général du PPS à chaque tournant où la liberté et la démocratie sont l'objet de visées ou de mesures incompréhensibles... Les réseaux sociaux pour ne pas parler des nombreux sites d'information en témoignent, sans complaisance. Et, par honnêteté intellectuelle, le citoyen Lambda sait parfaitement que Nabil Benabdallah reste le seul leader politique qui ne cesse de rappeler, sur tous les supports médiatiques écrits et audiovisuels, l'impérieuse nécessité de plier ce dossier et de tourner la page, après plus de 5 années des événements d'Al Hoceima et quelques années après l'arrestation de Taoufik Bouachrine, suivie par celle de Raissouni et Rami... Le commun des mortels sait, depuis un certain temps, que le PPS a payé le prix fort de son attachement à la démocratie et aux libertés individuelles et collectives. En témoigne son départ du gouvernement et sa décision de ne pas se raccrocher à des postes ministériels en contrepartie d'un abandon de sa ligne de défense de la démocratie et des libertés, loin de toute atteinte aux règles démocratiques et aux principes des libertés. C'est encore une raison majeure pour voter PPS et barrer la route aux penchants antidémocratiques.