Les opportunités d'investissement prometteuses offertes par le Maroc notamment dans le domaine de l'agroalimentaire ont été mises en exergue, lundi à Rome, à l'occasion d'un webinaire ayant réuni des hommes d'affaires, des responsables et des professionnels du secteur en Italie. Organisé par l'association « L'Italie dans le monde » en collaboration avec l'ambassade du Maroc à Rome, ce webinaire placé sous le thème « Le Maroc, porte d'entrée du continent africain : opportunités d'investissement et de croissance », a été l'occasion d'explorer les potentialités dont regorge le Royaume, notamment dans les secteurs agricoles et de l'agriculture, et les perspectives du renforcement de la coopération économique bilatérale dans le sillage du nouveau « Partenariat stratégique » signé entre l'Italie et le Maroc. S'exprimant à cette occasion, l'ambassadeur du Maroc à Rome, Youssef Balla, a relevé que cette rencontre est l'occasion « d'ouvrir un débat sur les défis, les modèles, les opportunités et les perspectives dans les secteurs, notamment de l'agriculture et l'agroalimentaire de nos deux pays », notant que l'écosystème agroalimentaire a été particulièrement touché tout au long de sa chaîne de valeur, dans le contexte de la crise sanitaire. Il a estimé, cependant, que cette crise sans précédent constitue « une occasion unique pour le secteur agroalimentaire de se réinventer ». Au Maroc, a-t-il ajouté, « le secteur agroalimentaire a fait preuve d'une résilience en ce sens qu'il a permis d'assurer un approvisionnement suffisant et régulier des produits agricoles et alimentaires sur les marchés nationaux, en maintenant des prix stables, représentant ainsi, avec le secteur automobile, l'un des secteurs qui a connu une croissance positive en 2020 ». « Ce résultat est le fruit de réformes politiques et économiques profondes, ainsi que des nombreux chantiers structurels (Plan Maroc Vert, Plan Halieutis, Plan d'urgence, Plan solaire), ayant permis de créer un environnement commercial stimulant et favorable à des projets créateurs de richesse et d'emplois », a-t-il poursuivi.