Les métiers de l'industrie pharmaceutique Une convention-cadre pour la création d'un institut de formation professionnelle dans les métiers de l'industrie pharmaceutique a été signée, vendredi à Casablanca, dans le cadre de la mise en œuvre de la nouvelle feuille de route pour le développement de la formation professionnelle, présentée en avril 2019 devant Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Signée par le ministre de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur de la Formation professionnelle et de la Recherche scientifique, porte-parole du gouvernement, Saaid Amzazi, le ministre de l'Industrie, du Commerce et de l'Economie verte et numérique, Moulay Hafid El Alamy, le président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), Chakib Alj, et le président de la Fédération marocaine de l'industrie et de l'innovation pharmaceutiques (FMIIP), Ali Sedrati, cette convention-cadre répond à l'objectif d'améliorer la formation professionnelle axée sur les métiers de l'industrie pharmaceutique, tout en rapprochant l'offre de formation des besoins en compétences du secteur. Selon un communiqué conjoint du ministère de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur de la Formation professionnelle et de la Recherche scientifique, du ministère de l'Industrie, du Commerce et de l'Economie verte et numérique et de la CGEM, cette convention-cadre intervient également dans le cadre de la mise en œuvre des projets stratégiques retenus dans le cadre de la mise en œuvre de la loi cadre n°51.17 relative au système de l'éducation, de l'enseignement, de la formation et de la recherche scientifique. « Le chantier royal de généralisation de la protection sociale, dont la cérémonie de lancement présidée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L'Assiste, a été organisée mercredi 14 avril au Palais Royal de Fès, notamment l'axe relatif à la généralisation de l'Assurance maladie obligatoire prévue à fin 2022, constitue un défi majeur pour le secteur », a déclaré M. Amzazi, lors de la cérémonie de signature. Soulignant l'esprit dans lequel s'inscrit la mise en place de cet Institut, qui répondra aussi bien aux problématiques de l'adéquation formation/emploi qu'à la satisfaction de la demande des entreprises du secteur, M. Amzazi a précisé que « la mise en place de cet Institut va renforcer le dispositif des établissements de nouvelle génération, déjà mis en place dans le cadre du partenariat public-privé dans les secteurs à forte valeur ajoutée, tels que l'Aéronautique, l'Automobile, le textile habillement et les énergies renouvelables, et qui ont montré leur efficacité en matière de l'adéquation formation/emploi ». De son côté, M. El Alamy a fait savoir que ce partenariat porte sur la réalisation d'un projet fort important visant la formation des jeunes désirant faire carrière dans l'industrie pharmaceutique. « C'est un secteur prometteur qui regorge de débouchés, grâce au savoir-faire de nos entreprises, à la qualité de la production nationale et à la proximité avec les marchés potentiels », a-t-il déclaré. Mettant en exergue la dynamique que connaît l'industrie pharmaceutique au plan national, à travers notamment le lancement de projets d'envergure dans la production locale de médicaments biosimilaires et génériques et la création d'unités de production de vaccins et sérums pour le marché local, M. El Alamy a précisé que cet institut sera appelé à accompagner et à accélérer le développement de cette industrie visant à assurer l'autosuffisance et à renforcer le positionnement de la production locale. M. Alj a noté, pour sa part, que la signature de cette convention est une action concrète qui s'inscrit dans la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l'Assiste, concernant la protection sociale. « Ce nouvel institut contribuera, notamment, à la consolidation des compétences médicales pour répondre à une demande, qui augmentera à un rythme rapide avec la mise en œuvre de ce chantier social et sociétal d'envergure », a-t-il dit, ajoutant qu'il permettra aussi de former en adéquation avec les besoins de ce secteur vital et d'avoir les compétences nécessaires pour qu'il puisse encore mieux s'exporter vers d'autres pays. « Le concept des instituts de formation à gestion déléguée donne de très bons résultats en termes d'adéquation formation-emploi et donc d'intégration des lauréats dans le marché du travail, en adéquation avec la feuille de route royale relative à la formation professionnelle », a t-il-argué. Cette convention vise une meilleure mise en convergence entre les partie signataires, notamment, pour la création d'un institut de formation professionnelle dans les métiers de l'industrie pharmaceutique, l'élaboration d'un répertoire emploi/métier (REM) et d'un référentiel emploi/compétence (REC) pour déterminer les compétences nécessaires aux postes et fonctions de travail identifiés, ainsi que pour la mise en place d'une offre de formation professionnelle adaptée aux besoins du secteur (formation initiale, formation qualifiante et continue ...), conclut le communiqué.