Avec une contribution à deux actions de solidarité Le « MOGA Festival » a annoncé la présentation de la création musicale « A day in Essaouira » du duo franco-néerlandais « Parallells » et du Maâlem Omar Hayat, ainsi que sa contribution à deux actions de solidarité dans le cadre des efforts de lutte contre les effets induits par la propagation de la pandémie du Covid-19. Les bénéfices des ventes du titre « A day in Essaouira », disponible à l'achat sur Bandcamp, seront versés aux associations locales de soutien aux artistes Gnaoua afin d'aider les musiciens et leurs familles à surmonter la crise du Covid-19, précisent les organisateurs de « MOGA Festival » dans un communiqué. De plus, « MOGA Festival » profite de cette sortie pour afficher son soutien à la population souirie, en relayant à cette occasion la collecte de dons initiée par l'Association Essaouira-Mogador, avec l'appui de la commune d'Essaouira, et dédiée à soutenir les familles dans le besoin dans ce contexte de crise sanitaire, sachant que les fonds collectés serviront à financer des paniers de denrées alimentaires, précise-t-on. Lors de la 3ème édition de « MOGA Festival », tenue en octobre dernier, le duo « Parallells » et le Maâlem Omar Hayat ont présenté un spectacle unique combinant de la musique Gnaoua, imprégnée de musique électronique, une initiative créée par « MOGA Festival » et appelée « MOGA Création ». C'est ainsi que le titre « A day in Essaouira » est né (le premier de la nouvelle série « A day in » de Parallells), accompagné d'un clip vidéo tourné dans la cité des Alizés. « Parallells » et Maâlem Omar Hayat ont répété au milieu de la médina, à la Zaouïa Sidna Bilal, lieu sacré où les synergies tremblaient lorsque la musique électronique rencontrait le rythme et la culture traditionnelle des Gnaoua. Après 3 jours ensemble, ils ont animé ce concert mémorable au MOGA Festival, une performance à jamais gravée dans le cœur de nombreuses personnes. La vidéo « A day in Essaouira » a été filmée par leur ami cinéaste, Arnaud Moro, qui a fait un travail remarquable et capturé tout le processus créatif à travers son objectif. Avec ce nouveau projet, « Parallells » a poussé son aventure musicale encore plus loin, en allant à la découverte de différentes cultures, tribus et leurs sonorités, fait remarquer le communiqué, notant que cet épisode est le premier de la série vidéo « A Day In » où le duo franco-néerlandais traduit, à travers des enregistrements, une culture, une ville ou un pays spécifique. « On dit que la musique est le langage universel et Parallells vise à montrer comment elle connecte les gens, à révéler la beauté du monde et à utiliser la musique comme force de changement », explique la même source. Basés à Amsterdam, les frères Julien et Thomas de Bie, anciens étudiants de l'Académie de musique, ont grandi influencés par le jazz et la musique classique. Ils se produisent dans de grands festivals dans le monde entier, tel que Burning Man, DGTL, Wonderfruit, SXM, Fusion et Garbicz. Ils gèrent Klassified Records et le Klassified Music Festival et viennent d'ouvrir « The House of Klassified » à Amsterdam, un pôle créatif pour leurs artistes associant studios, salles d'enregistrement, galerie d'art et espaces de « co-working ». « Je me réjouis de cette collaboration avec Julien et Thomas, car elle reflète parfaitement l'échange culturel entre la musique Gnaoua et la musique électronique », a souligné Maâlem Omar Hayat, cité dans le communiqué. « Ce fut une expérience vraiment unique avec, comme point d'orgue, cette superbe prestation live au MOGA Festival, qui symbolise parfaitement cette alliance. Moga création. C'est l'ADN de MOGA Festival et une belle opportunité de représenter ces différents mondes dans l'espoir d'une future collaboration, car c'était vraiment magique », a-t-il dit. Réalisé à Essaouira, ce projet lance de la meilleure des façons cette nouvelle série de vidéos qui brisera les frontières entre la musique, la culture et les gens du monde entier. Ainsi, « Parallells » prépare d'autres épisodes au Mexique avec les Huichols, ou encore à Bangkok, et en Azerbaïdjan et qui verront le jour au cours de cette année. Du côté de « MOGA Festival », le développement de ces créations originales « MOGA Création », initiées dès la première édition de cette manifestation culturelle et artistique, demeure plus que jamais au cœur du projet MOGA pour les éditions à venir. « Créer des ponts entre tradition et modernité, perpétuer l'héritage d'Essaouira, ville de mixité des cultures, mettre en avant la créativité et l'hospitalité locales, c'est tout cela qu'ambitionne MOGA avec ses créations », indique-t-on. « Chaque année, le Festival réunit ainsi musiques traditionnelles marocaines et musiques électroniques pour des projets originaux créés au cœur de la médina, présentés sur scène lors du festival, puis amenés à poursuivre leur vie sur disque et sur les scènes des festivals à travers le Maroc et dans le monde entier », conclut le communiqué.