L'isolement de l'entité séparatiste et fantomatique «rasd» dans le continent latino-américain se confirme. En effet, après le Pérou, le Salvador et l'Equateur, la Bolivie vient de «rompre tous ses liens» avec l'entité factice. Ce qui renforce l'approche marocaine d'autonomie, déjà soutenue au niveau de ce continent d'Amérique latine par plusieurs autres pays, entres autres, le Brésil, l'Argentine, le Chili…. Ainsi, dans ce continent, où la reconnaissance de la virtuelle «rasd» était presque dogmatique surtout vers la fin des années quatre-vingt-dix et le début de ce millénaire, les soutiens des séparatistes se compteront désormais sur le bout des doigts d'une seule main. Et avec les vents du changement, qui soufflent sur ce continent, prévalant la légalité internationale, qui appuie d'ailleurs la pertinence de l'approche marocaine, force est de dire que les rares pays, qui se rangent encore sur les thèses du polisario, ne tarderaient pas à revoir leur structure diplomatique et à s'adapter aux nouvelles réalités et enjeux géopolitiques internationaux. D'ailleurs, même à l'échelle internationale, le nombre des pays, qui reconnaissent encore la «rasd» se réduit comme une peau de chagrin. «Un nombre sans cesse croissant de pays (pour être plus précis 163 à ce jour) ne reconnaissent pas l'entité fictive de la Rasd», a rappelé SM le Roi Mohammed VI dans son discours à l'occasion du 44e anniversaire de la Marche verte le 6 novembre 2019. Dans ce sillage, la percée diplomatique marocaine favorisera, à coup sûr, la gestion du fichier de l'intégrité territoriale du royaume. Et au bout du compte, force est de constater que ce ne sera que justice rendue à la cause nationale. Ce que ne cesse de réitérer SM le Roi Mohammed VI dans ses discours à différentes occasions nationales. «Le Maroc restera dans son Sahara, et le Sahara demeurera dans son Maroc jusqu'à la fin des temps», avait en effet souligné le souverain dans son discours à l'occasion du 39ème anniversaire de la Marche verte. Et sur le terrain, un modèle de développement d'une enveloppe de 140 milliards de dirhams est lancé dans les provinces du sud. Et dans son discours commémoratif du 44ème anniversaire de la Marche verte, le souverain a annoncé «le développement du réseau routier que nous renforçons d'ores et déjà par la mise en place de la voie express Agadir-Dakhla». Les ponts de l'avenir sont ainsi mis en place et le Sahara demeurera la véritable porte du Maroc sur l'Afrique. Sur cette voie, la pertinence de Rabat a déblayé les thèses de la fantomatique «rasd», en renforçant la dimension africaine du Maroc et l'africanité du Maroc.