Le PPS réitère sa demande pour décréter le nouvel an amazigh comme fête nationale Le Bureau politique du Parti du progrès et du socialisme a tenu sa réunion périodique mardi 14 janvier 2020. Il a renouvelé, à l'occasion de l'avènement du nouvel an amazigh, sa demande au gouvernement pour donner satisfaction à la demande forte et légitime de décréter le nouvel an amazigh comme fête nationale officielle, compte tenu de la symbolique culturelle et civilisationnelle qu'il représente et de sa signification historique et sociale. Dans le même temps, et partant de sa position enracinée et de principe de défendre l'Amazighité en tant que composante linguistique et civilisationnelle fondamentale parmi les affluents de la riche et diversifiée identité nationale, le Parti du progrès et du socialisme considère que la promotion de sa position requiert du gouvernement de prendre les mesures et les démarches nécessaires, effectives et tangibles dans le sens d'accélérer la mise en œuvre saine et l'implémentation efficiente des dispositions constitutionnelles et juridiques y afférentes, de manière à satisfaire les larges attentes sociales. Engagement pour un Code pénal avancé Par ailleurs, le Bureau politique a examiné les développements du dossier de l'amendement de l'ensemble du code pénal en rapport avec les questions des libertés dans notre pays. Il a insisté à ce propos sur l'importance extrême que revêt le sujet compte tenu de la nécessité de moderniser la politique pénale nationale et de la rendre conforme aux changements sociaux, aux dispositions constitutionnelles et aux principes universels des droits de l'homme dans la perspective de contribuer à l'édification du projet social moderniste et démocratique. Tout en félicitant le groupement parlementaire du progrès et du socialisme pour les efforts précieux qu'il déploie à ce niveau, et qui se sont traduits par la présentation de 92 amendements fondamentaux et avancés, le Bureau politique apprécie l'exploitation par le groupement parlementaire des conclusions de la large consultation de la journée d'études qu'il a organisée au cours du mois de novembre de l'an dernier et du contenu du mémorandum pertinent du Conseil national des droits de l'homme pour mettre à jour ses amendements précités. A ce propos, le Bureau politique attire l'attention sur la grande lenteur qui marque le processus d'amendement du projet de loi portant amendement et complétant le code pénal et exprime son refus de l'approche parcellaire poursuivie par le gouvernement dans le traitement du texte concerné. Il considère que c'est un sujet dont tout changement ou complément doivent se fonder sur la révision sérieuse des instruments de la justice pénale et des fondements qui organisent l'incrimination et les peines. Leur formulation doit être faite sur la base de critères et de principes qui respectent les libertés, les droits et la dignité humaine et ce dans le sens de parvenir à un nouveau code pénal national, doté d'une vision réformiste sereine et courageuse, responsable, équilibré, globale et complémentaire. Appel à une enquête précise sur le cas de la fille violentée à Taroudat Sur un autre plan, le Bureau politique a examiné le cas d'une fille, victime d'un acte de violence lui ayant causé des dommages corporels et psychiques dans la commune de Bounzare dans la province de Taroudante. Il s'est également arrêté sur l'initiative prise à ce sujet par le Groupement parlementaire du parti, tout en insistant sur la même réclamation adressée aux autorités compétentes pour procéder à une enquête approfondie, précise et transparente à ce sujet dans le but de poursuivre en justice celui que l'enquête impliquera dans cet acte abject et rejeté, quel que soit son auteur. Promotion de la condition des femmes et hommes de l'enseignement Par ailleurs, le parti du progrès et du socialisme fait état, dans tous les cas, de sa haute considération et de son grand respect des femmes et des hommes de la profession d'enseignement dans tous les établissements de l'éducation à travers le territoire national. Ils méritent tous les éloges et les hommages pour les sacrifices qu'ils consentent pour l'éducation, l'enseignement et la formation des enfants marocains, accomplissant ainsi une noble mission, une profession honorable et des rôles sociaux fondamentaux. Ce qui requiert de l'Etat et de la société d'œuvrer conjointement pour protéger la dignité des enseignantes et des enseignants, élever la position de l'enseignant et son image qui ne doit pas être impactée négativement, sous quelque motif que ce soit, par certains cas rares, isolés et possibles à l'intérieur du corps éducatif, sachant que le corps enseignant constitue un soutien, une référence et une base pour la lutte contre le phénomène de la violence à l'égard des élèves quand de tels cas surviennent sur la scène de l'enseignement. Poursuite de l'accompagnement du programme d'action du Parti Le Bureau politique s'est par ailleurs penché sur les sujets en lien avec la vie intérieure du parti. Il a pris à cette occasion les dispositions nécessaires à la réussite du congrès régional de la région de Dra-Tafilalet avec ses séances inaugurale publique et organisationnelle interne. Son organisation est prévue, sous la présidence du Secrétaire général du parti, le camarade Mohamed Nabil Benabdallah à la tête d'une importante délégation du Bureau politique, dans la ville de Rissani, dimanche 19 janvier 2020 courant sous le thème «pas de développement sans démocratie et justice sociale et spatiale». Le Bureau politique a par ailleurs adopté le programme partiel des conseils provinciaux qui connaitront de larges débats internes, en particulier autour du mémorandum du parti relatif au modèle de développement et au sujet des moyens de mettre en œuvre le document «enracinement et fusion». Il s'agit en premier des provinces de Temara-Skhirat, Khémisset, Sidi Slimane, Salé, Agadir Ida Outanane, Tiznit, Chtouka Ait Baha, Youssoufia, Safi, El Haouz et Marrakech.