«Partance» est le nouveau poème-récit de Mohamed Loakira paru à «Virgule Editions». Dans l'ouvrage, le poète et écrivain livre ses confessions et aveux, questionne la mémoire avant de partir. «On écrit à la fois pour continuer à vivre et pour vivre en plus. Partance est de cette nature. Le poète y parait suspendu continuellement à un détail, une cadence, un rappel du déjà-dit, au sien d'une unité plurielle… (Quitte à me répéter), dit Loakira. Chemin faisant, il ne cesse de se battre avec ses textes précédents, avec les incidents et interactions du quotidien, du rêve, avec les faiblesses, blocages ou inondations», écrit l'écrivain et critique littéraire, Jacques Alessandra à propos de l'ouvrage. A travers ce poème-récit, l'auteur veut faire «le point avant de partir ailleurs. Car Partance se veut le bilan d'une traversée marquée par les repères qui comptent le plus, un arrêt sur mémoire, tant consciente qu'inconsciente, et un refuge où Loakira dépose les fuites de l'imaginaire, le corps-à-corps avec la langue, l'espace, les confessions à même le blanc, avec le monde réel, éclaté par le bougé de l'écriture», ajoute Alessandra. «Opiniâtre, Je me tiens (presque) de Bout En contrebas du promontoire, De la forêt des chênes-lièges, des coquillages enfouis sous le sable Vibre aux chants nostalgiques Des oiseaux migrateurs, du silence, De l'opacité du brouillard, du mirage Interpellant l'obsession d'y croire Encore, encore, encore… Davantage », écrit le poète. Le temps passe, l'écrit reste. Les hommes partent, les mots demeurent. Dans Partance, le poète réhabilite la mémoire, extériorise ses nostalgies et ses ressentis entre l'ici et l'ailleurs.