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Un superclassico mondial
Publié dans Albayane le 02 - 07 - 2019


Brésil-Argentine, plus qu'un match
« Gagner, c'est bien, mais gagner contre l'Argentine, c'est beaucoup mieux ». Galvao Bueno, le plus célèbre des commentateurs brésiliens, ne s'y trompe pas: la demi-finale de Copa América entre Brésil et Argentine, mercredi (00h30 GMT/2h30 françaises), ne sera pas un match comme les autres.
Affiche grandiose, finale avant la lettre… C'est surtout la plus grande rivalité du football entre deux sélections nationales.
Deux pays fous de ballon rond, qui n'ont plus les moyens rivaliser avec les européens pour retenir leurs meilleurs joueurs dans leurs clubs, mais disposent encore d'un réservoir de talents quasi inépuisable.
« Pour moi, c'est le plus grand des classiques. Ce sont deux géants chargés d'histoire », a affirmé l'attaquant brésilien Gabriel Jesus, parti à vingt ans de Palmeiras pour rejoindre Manchester City.
Ce Brésil-Argentine est aussi un duel entre deux équipes qui ont beaucoup à se faire pardonner.
Entre une Seleçao dont les fans sont encore traumatisés par le 7-1 à domicile en demi-finale du Mondial-2014 contre l'Allemagne, et une Albiceleste qui ne remporte pas de titre majeur depuis 1993.
Le match de mardi se jouera justement au stade Mineirao de Belo Horizonte, théâtre de l'humiliation suprême face aux Allemands il y a cinq ans.
Pays-hôte du tournoi, le Brésil reste favori, malgré l'absence de sa plus grande star, Neymar, forfait sur blessure et récemment entendu par la police brésilienne pour répondre d'accusations de viol. Lionel Messi, lui, est bien là, mais loin de son meilleur niveau.
« C'est difficile de dire qui sera favori entre l'Argentine et le Brésil dans cette Copa América où tout le monde peut battre tout le monde », a souligné le numéro 10 argentin, à l'issue de la victoire en quarts de finale face au Venezuela (2-0).
« Nous les respectons, nous savons ce que le Brésil représente. Ils se sont qualifiés dans la douleur, mais ils ont des joueurs qui peuvent faire la différence », a-t-il ajouté.
Le Brésil a eu toutes les peines du monde à décrocher son billet pour cette demi-finale de rêve: il a fallu attendre les tirs au but face au Paraguay, équipe qui l'avait éliminée dans cet exercice en 2011 et 2015.
En phase de groupe, des hauts et des bas, entre deux scores fleuve contre la Bolivie (3-0, après une première mi-temps poussive) et le Pérou (5-0) et un match nul et vierge contre le Venezuela.
L'Argentine, elle, a débuté la compétition par une défaite cuisante infligée par la Colombie (2-0) et un match nul frustrant face au Paraguay (1-1), avant de se reprendre face au Qatar (2-0), sans toutefois convaincre les sceptiques.
Mais pour ce « superclasico » sud-américain, tous les compteurs seront remis à zéro.
Malheur au vaincu, qui risque de voir les supporters adverses ajouter un vers à leur chant de prédilection pour chambrer le rival.
« Mille buts, seul Pelé (les a marqués), Maradona, gros sniffeur », entonnent les Brésiliens.
Les Argentins, eux ont recyclé le tube du Mondial-2014: « Brasil, decime que se siente ».
« Brésil, ça te fait quoi d'avoir Papa à la maison? », dit le chant, le concept de « paternité » faisant référence à une équipe considérée comme la bête noire de l'autre.
Les paroles évoque notamment la victoire sur la Seleçao en huitièmes de finale du Mondial-1990, en Italie, quand Maradona a mystifié toute la défense brésilienne avant de donner un caviar pour Caniggia, qui a crucifié Taffarel.
Reste qu'en termes de palmarès, il n'y a pas photo: cinq Coupes du Monde pour le Brésil (1958, 1962, 1970, 994 et 2002) contre deux pour l'Argentine (1978 et 1986).
Pour ce qui est de la Copa América, les Argentins comptent presque deux fois plus de trophées (14, contre huit pour le Brésil), mais l'histoire récente penche en faveur de la Seleçao, avec deux victoires en finale sur l'Albiceleste, en 2004 (2-2, 4 tab à 2) et 2007 (3-0).
Seuls Messi et Dani Alves, les capitaines des deux équipes actuelles ont joué la finale de 2007, dernier affrontement entre les deux équipes dans une grande compétition.
Alves, 36 ans aujourd'hui, était remplaçant, mais avait marqué le troisième but brésilien après avoir remplacé Elano, sorti sur blessure.
Le dernier match officiel entre Brésil et Argentine s'est déroulé justement au Mineirao, théâtre de la demi-finale de mardi, en novembre 2016, dans le cadre des éliminatoires du Mondial-2018.
Les Brésiliens l'avait emporté 3-0, un des matches référence de la Seleçao sous la houlette de Tite. Et une façon d'exorciser face au plus grand rival les démons du 7-1.


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