L'initiative d'autonomie des provinces du sud, sous souveraineté marocaine, s'achemine doucement et sûrement vers sa concrétisation par sa pertinence quasiment appuyée par l'ensemble de la communauté internationale. Ce message a été, en effet, fortement souligné par l'ONU à l'occasion de la réunion de la 24è commission relevant de son assemblée générale. A ce propos, l'Arabie Saoudite a réaffirmé son rejet de toute atteinte aux intérêts suprêmes du Maroc, à sa souveraineté et à son intégrité territoriale. Dans ce sens, Riyad a réitéré son soutien aux efforts déployés par le Maroc pour trouver une solution à ce conflit régional. De son côté, l'Etat des Emirats Arabes Unis (EEAU) a réaffirmé sa position «constante en faveur de l'intégrité territoriale du Maroc», renouvelant son appui à l'initiative d'autonomie présentée par le Maroc en vue d'une solution consensuelle au conflit autour du Sahara marocain. Dans la même optique, le Bahreïn a réitéré son soutien aux droits légitimes du Maroc sur ses provinces du Sud. Pour sa part, la Côte d'Ivoire a affirmé, lors de la réunion du Comité des 24 des Nations-Unies à New York, que l'initiative d'autonomie proposée par le Maroc est «une voie pragmatique, réaliste et idéale» pour résoudre définitivement la question du Sahara marocain. Cette approche a été aussi qualifiée par la Guinée de compromis «réaliste et crédible» et par le Togo d'«une démarche constructive nécessaire» à la résolution du conflit du Sahara. Dans la même lignée, la Dominique a exprimé son «plein soutien» à l'initiative marocaine d'autonomie au Sahara, affirmant que cette initiative «est à même de résoudre définitivement ce différend régional qui n'a que trop duré». La même position a été exprimée par la représentante de Sainte-Lucie qui a souligné que l'initiative d'autonomie proposée par le Maroc est «bien connue et devrait être prise au sérieux et discutée». Dans le même sens, la Papouasie-Nouvelle-Guinée et la Sierra Leone ont salué le «réalisme» de l'initiative marocaine d'autonomie, réitérant leur «plein soutien» à l'initiative marocaine d'autonomie au Sahara. Autant dire que l'approche marocaine s'est nettement consolidée et s'est logiquement et légitimement imposée comme seule issue politique idéale, réaliste et pragmatique à ce conflit artificiel qui n'a que trop duré.