Karim Jamal Benchekroun : L'artisanat, un patrimoine national à ne pas laisser tomber Karimi Jamal Benchekroun, membre du groupement parlementaire du progrès et du socialisme à la Chambre des représentants a souligné que l'artisanat avec tous ses métiers est un patrimoine national matériel et immatériel qu'il ne faut en aucun cas laisser tomber. Compte tenu de son rôle dans le développement du pays, le secteur mérite bien d'être soutenu par le gouvernement dans le cadre d'une stratégie efficiente et efficace visant le renforcement de la production et la promotion de ses produits sur le marché. Intervenant dans le cadre d'une question orale adressée lundi 11 décembre à la secrétaire d'Etat chargée de l'artisanat et de l'économie sociale, Jamila Msalli, le député a appelé à l'adoption d'une véritable stratégie visant à impulser au secteur une nouvelle dynamique. Said Idbaali : Le transport clandestin mérite plutôt d'être qualifié de populaire Le transport dit clandestin, «le sauveur», selon la formule populaire, mérite plutôt d'être qualifié de «populaire», car il est le seul à être au service du peuple le plus pauvre et le plus enclavé et isolé en cas de besoin, a affirmé Said Idbaali, membre du groupement parlementaire pour le progrès et le socialisme à la Chambre des représentants. Intervenant dans le cadre d'une question orale adressée, lundi 11 décembre au ministre chargé du transport, Mohamed Najib Boulif, le député s'est interrogé sur la possibilité de trouver une alternative à ce transport clandestin, qui prolifère là où le transport «légal» par taxi ou autre véhicule est absent ou presque. Il s'est également interrogé sur l'efficacité des mesures prises pour faire face à ce phénomène en envoyant à la fourrière pendant une quinzaine de jours les véhicules saisis dans le cadre des campagne de contrôle. En récupérant leur véhicule, les transporteurs «clandestins» reprennent leurs activités, car les localités lointaines et isolées manquent souvent de moyens de transport, comme c'est le cas dans les environs de la ville d'Essaouira, où les scorpions s'attaquent de jour et de nuit aux habitants. Quand un enfant est piqué, il est difficile d'attendre un taxi «légal», ou pire encore l'ambulance qui mettra dans le meilleur des cas quatre ou cinq heures. Les taxis refusent même de se rendre dans certaines localités en raison du manque des ponts et du mauvais état de la chaussée, a-t-il encore expliqué. C'est pourquoi, le seul refuge qui reste aux citoyens est le transporteur clandestin, auquel il est nécessaire de trouver plutôt une solution appropriée, au lieu de saisir son véhicule en pénalisant ses clients.