Seulement 8 sociétés sur 76 cotées à la bourse de Casablanca disposent d'un programme de rachat d'actions. Quatre parmi-elles ont activé timidement le rachat d'actions lors du mois d'octobre dernier. En effet, ‘Autorité marocaine des marchés des capitaux a informé le public des transactions effectuées, au cours du mois d'octobre 2017, par les sociétés ayant mis en place un programme de rachat de leurs propres actions. Ainsi, la Banque centrale populaire (BCP) ne détient plus que 0,6% de son propre capital contre 0,077% au mois précédant. Aussi, la SNEP a baissé son auto-contrôle de 5,12% à 4,918%. De l'autre côté, l'auto-contrôle du Maroc Telecom a augmenté de 0,009% à 0,039% quand celui de Stokvis est passé de 3,808% à 3,825%. Notons enfin qu'Addoha, Atlanta et Salafin n'ont pas agi en octobre sur leurs propres actions, avec un niveau d'auto-contrôle de respectivement 0,844%, 0,964% et 0,00025%. En principe, le programme de rachat consiste à intervenir sur le marché par l'émission d'ordres d'achat et/ou de vente dans le but de réduire la volatilité et les variations excessives du cours de l'action. L'objectif de régularisation du cours peut également être recherché à travers une action préventive visant à renforcer la liquidité du titre. Toutefois, les interventions de l'émetteur doivent rester limitées à un maximum de 25% du volume quotidien moyen enregistré sur le marché central. Ce qui décourage certains émetteurs qui s'appuyaient sur ces programmes pour soutenir leurs cours et/ou le ramasser pour effectuer des opérations stratégiques. Par ailleurs, pour certaines sociétés cotées, le non recours au programme de rachat est lié à l'optimisation de la trésorerie. Cet instrument reste consommateur de trésorerie même si son objectif est d'assurer la liquidité du titre.