La nouvelle résolution du Conseil de Sécurité de l'ONU, adoptée à l'unanimité, vient de déjouer, une fois n'est pas coutume, les manœuvres vaines d'une junte moribonde dont le rejeton fantoche est devenu un réel carcan nocif. «Le fil du mensonge est court!», dirait-on devant ce cuisant revers, faisant avaler des couleuvres aussi répulsives que sordides. En effet, il serait dupe de croire à des affabulations relatives au retrait des unités des séparatistes des zones de Guergarate, alors que, dans les faits, ils ne feraient que manigancer un «redéploiement» de leurs forces dans les lieux, en flagrante violation des décisions convenues. Ce qui fait fermement réagir la diplomatie marocaine, en insistant avec force et détermination, l'évacuation entière, permanente et sans conditions. D'autant plus que le Maroc reste constamment irrespectueux de ses engagements et ses obligations vis-à-vis des décisions onusiennes, depuis déjà des décennies, chose qui lui procure sans cesse, une reconnaissance de la part de la communauté internationale Le rapport onusien 351 rejette alors toute machination trompeuse, tout en réitérant sans bavures, la prééminence de l'offre marocaine d'autonomie des provinces du sud sous la souveraineté nationale, reprise, dans le même contexte, par le porte parole de l'Union Européenne, jugeant cette proposition de crédible et pérenne. D'autre part, elle fait entendre la satisfaction éprouvée devant le sérieux dont fait preuve notre pays tant au niveau des compromis politiques afin de clore ce dossier artificiel, dans le respect total des résolutions onusiennes qu'en matière de réformes multiformes que le Maroc ne cesse de cumuler.