La situation catastrophique dans laquelle se trouve actuellement la seule raffinerie du pays est elle en voie d'être rétablie. Les échos évoquent l'étude des différentes pistes exploratrices pour un éventuel dénouement de la crise de la Samir. Les gestionnaires de la société enchainent depuis vendredi dernier des réunions avec les différentes parties prenantes à commencer par les principaux créanciers de la Samir. La négociation avec la douane a été programmée hier lundi. Objectif : trouver un terrain d'entente pour permettre au groupe Corral holding de s'acquitter de ça lourde dette fiscale (13 milliards de dirhams). Le processus de négociation a été enclenché suite à la saisie par, Al Amoudi, du tribunal de commerce de Casablanca pour arriver à une solution à l'amiable. Personne ne sait aujourd'hui les tenants et aboutissant de cette affaire qui a fait couler beaucoup d'encre et qui met à nu la gestion défaillante du top management de la Samir mais aussi le déficit de contrôle et de rigueur des autorités publiques via à vis d'un secteur hautement stratégique en l'occurrence le pétrole. Le groupe Corral qui s'est engagé à effectuer une augmentation de capital de l'ordre de 10 milliards de dirhams use d'une combine de magouilles pour ne pas respecter cet engagement pris lors de la dernière assemblée générale. L'outil de raffinage démarrera-t-il bientôt ? Les attentes restent briguées sur ce processus de négociation qui risque toutefois d'être très long. Aujourd'hui l'affaire de la Samir intrigue même l'association des retraités de la boite qui exprime ses inquiétudes quant à la dégradation de la situation sur leur acquis et droits sociaux.