L'hommes d'affaires saoudien d'origine éthiopienne Mohamed Al Amoudi fait encore une fois la Une de la presse marocaine et même à l'international ces derniers jours .Le patron de la seule raffinerie marocaine la Samir qui est au bord de la faillite , n'a pas honoré ses engagements vis-à-vis de l'Etat et le reste de ses créanciers. Il devait renflouer les caisses avant le 15 novembre dernier d'un montant de l'ordre de 6,7 milliards de dirhams. Le vendredi 4 décembre, la Samir a publié sur son site un communiqué (http://www.samir.ma/images/stories/pdf/Communique_presse_03_12_2015.pdf) dans lequel elle affirme que Al Amoudi avoir déposé une requête auprès du tribunal du commerce de Casablanca pour l'ouverture d'une procédure de règlement à l'amiable. Ce même vendredi, le quotidien arabophone Al Akhbar publie une info à la première page affirmant que ledit tribunal avait accordé un délai expirant le samedi 12 décembre courant aux responsables de la raffinerie pour trouver une solution aux dettes accumulées faute de quoi une saisie sera effectuée et le quotidien parle même d'une rencontre à cet effet qui a eu lieu le lundi 30 novembre dernier entre le Président du Tribunal du commerce et le directeur général de la Samir Jamal Ba-Amer , l'avocat de Al Amoudi et celui de la raffinerie Abdelkabir Tabih au sujet des dettes qui s'élèvent à 43 milliards de dirhams. Al akhbar est revenu à la charge et en première page affirmant dans un article qu'Al Amoudi accuse le Chef du gouvernement Abdelilah Benkirane d'être responsable de la crise dans laquelle se débat la Samir ! Le quotidien affirme que l'actionnaire principal de la Samir avait adressé une lettre officielle daté du 15 novembre dernier à Benkirane et laquelle que l'attitude du gouvernement marocain est illégal et menace même de porter l'affaire devant la justice commerciale internationale au cas où il ne bénéficiera pas d'un délai de quatre moi s'il n'obtient satisfaction. Cela relève du chantage comme l'avait affirmé le ministre marocain de l'énergie, Abdelkader Amara début novembre dernier : « Il est inadmissible que l'Etat assume la responsabilité de la mauvaise gestion de la société. Il est illogique de demander à l'Etat d'intervenir pour éponger les dettes d'une société qui ont atteint 42,5 milliards de dirhams ; d'autant que la Samir était parfaitement consciente de sa situation financière qui lui a été rappelée à plusieurs reprises en lui demandant de trouver un plan de sortie de crise. » Affaire et bras de fer à suivre !