Dans cet entretien avec le journal Al Bayane, Saâd Eddine El Othmani, actuel président du Conseil national du PJD et ancien ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, clarifie certains questions liés au fonctionnement du champ politique, l'alliance gouvernementale, la problématique de la religion et l'Etat... Tous a été débattu, sans ambages ni tergiversations, ni langue de bois. Le président du Conseil national du PJD souligne que son parti prône un référentiel de l'islam dans son acception moderniste qui intègre dans sa vision les exigences et les valeurs des temps modernes en tenant compte des normes scientifiques et pratiques dans la gestion de la chose publique. Pour l'ancien chef de la diplomatie marocaine, la raison recommande de valoriser le débat et laisser libre cours à la liberté d'expression et veiller à ce que tous les acteurs soient impliqués. «Je trouve qu'il est absurde d'imposer une vision ou de demander à la société de procéder de telle sorte ou d'exercer sur elle une certaine tutelle», affirme-t-il en substance... Les propos