Mi-métisse orientale aux inflexions arabo-berbères, mi-rockeuse à la sauce british, Khansa Batma est en pleine mue artistique. Fille de l'ancienne gloire de «Lamchaheb», Mohamed Batma et de Saïda Birouk, elle a su faire de sa passion un métier. Khansa Batma a pu se forger une personnalité artistique qui lui est propre. Avec une voix sensuelle elle a pu se créer un nom loin de sa famille. Aujourd'hui elle a son propre univers musical enrichi de sonorités typiquement marocaines mais aussi résolument modernes. Nous lui avons posé quelques questions. Les propos. Bio express Khansa Batma est une chanteuse aux incarnations multiples. Originaire de Casablanca et pétrie dans un milieu musical, son père n'est autre que le défunt Mohamed Batma, fondateur du mythique groupe Lmchaheb. Après un baccalauréat en arts plastiques, Khansa Batma se lance sur la scène musicale en 1996 avec son premier album «Casablanca», ensuite en 2000 avec un deuxième, «Mellitek Mellitek», un opus très réussi, entre reprises et inédits. Parallèlement à sa carrière de chanteuse, Khansa Batma s'essaie également au cinéma et au mannequinat. Elle réalise ainsi des séances photos pour la marque Cacharel, fait une première participation avec Nabil Lahlou dans «Les années d'exil», puis décroche un premier rôle pour un projet de film avec le chorégraphe Abdellah Zinoun. En 2002, elle revient avec un deuxième album intitulé «Aux portes du désert», avec dix titres chantés en darija, français et anglais. Un mélange bien dosé entre musique marocaine, gammes arabo-orientales et instruments occidentaux, sa voix mélodieuse passant avec aisance d'un genre à l'autre et d'un registre à un autre. En 2009, Khansa Batma signe un troisième album, The Dark Album, d'un son plus rock et brut cette fois. La rockeuse prépare la sortie d'un tout nouvel album porté par une reprise rock de «haw maloulou» du défunt Mohamed Fouiteh qui s'annonce en couleurs.