Alors comme ça, tu es parti. Sur la pointe des pieds. Sans faire de bruit. Sans avertir. Avec la discrétion qui es la tienne. Oui, qui ES. Je ne peux me résoudre à m'adresser à toi en employant, déjà, l'imparfait, à toi l'ami parfait, le camarade et le confident. Qui me dira désormais "3azzi" avec une telle tendresse? Qui dira dorénavant à khti Fatna, ta courageuse épouse, à Ayoub, Soraya, Salim, tes chers enfants, aux amis, aux camarades, aux copains, à nos connaissances communes (PPS, club, auberge des jeunes...), avec humour et malice: "J'ai fait de Larbi mon ami car, avec son teint basané, il me préserve du mauvais œil".